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Il a été clos le

1 / 7 / 2018

avec 600 000 clics

à son actif.

 

Ce nouveaux site a été ouvert le

1er juillet 2018

Il appartient désormais à l'association et est mis en oeuvre par :

 

Jean Louis ESCHBACH

 

 

 

 

 

 

 

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soit plus d'un million de clics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUES

 

 

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 les 3èmes mardi

de chaque mois

 

 

Réunion

 du   comité

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

 

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Assemblée générale

2022

de l'association a eu lieu le

31 mars 2023

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

La prochaine AG

est prévue pour

mars 2024

 

 

 

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Les généraux

 

 

 

 

 

Sommaire de la page

  • Général de brigade Henri MUNCK-BONNEJOY,
  • Intendant général Joseph KLIPFFEL,
  • Général de brigade André FRESCH.

 

*

Portrait

Henri Munck-Bonnejoy

 

Général de brigade natif d'Erstein.

 

 

 

Le général Henri Jules MUNK-BONNEJOY est né le 7 avril 1874 à Erstein . Fils naturel de Julie MUNCK, adopté à Nancy le 9.3.1893 comme fils de Jean Hippolyte Jules BONNEJOY, receveur   de l'Enregistrement et des Domaines, né en 1821 à Dieuze (Moselle) et de Julianne MUNK, née à Matzenheim en 1843. Il s'est marié le 22.10. 1913 à Nancy avec Gilberte DEFRIE. Il est décédé le 17 octobre 1937 à Nancy. Sa fille unique, Jeanne, a épousé en 1944 à Nancy le Dr François MARTINET..

 

Sa carrière

Engagé volontaire le 29.10. 1894, il entra le lendemain à l'École spéciale militaire. Sorti de Saint-Cyr en 1896, il servit dans les zouaves en Algérie du 28.10.1896 au 19.8.1900 et au corps expéditionnaire de Chine du 19.9.1900 au 13.9.1901.

 

Passé Capitaine au 145ème Régiment d'Infanterie de Zouaves avec lequel il servit à   nouveau en Algérie et ensuite au Maroc du 10.6.1908 jusqu'au 15.7.1912. Hors cadres à l'Ecole de Guerre le 13.10.1912 et nommé ensuite à l'état-major du Général-adjoint au Gouverneur militaire de Paris le 11.10.1913.

 

A l'état-major de l'armée des Alpes à la déclaration de guerre en 1914 et à l'armée d'Alsace   le 15.8.1914. Chef de bataillon à l'état-major de la 10ème armée le 30.3.1916 et Lieutenant-Colonel au 169ème Régiment d'Infanterie le 29.12.1918.

Hors cadres à l'état-major de l'armée d'Orient du 20.5.1920 au 29.8.1920 et Colonel instructeur du centre d'études de l'infanterie le 26.6.1927, chef d'état-major de la 7ème région militaire à Besançon le 3.6.1930.

 

Promu Général de brigade le 17.3.1932, il resta en fonction à Besançon jusqu'à son passage au cadre de réserve le 7.4.1934.

 

Ses décorations

  • Officier de l'ordre du Nicham Iftikar (15.02.1909),
  • Médaille commémorative de Chine (bronze),
  • Médaille commémorative du Maroc avec agrafe "Casablanca" (juillet 1910).
  • Croix de Guerre 1914-1918 (1 palme, 1 étoile de vermeil, 1 étoile de bronze)
  • Chevalier de la Légion d'honneur (30 décembre 1909),
  • Officier de la Légion d'honneur (18 avril 1918),
  • Commandeur de la Légion d'honneur (30 décembre 1933).

 

 

L'homme

 

Dans son discours aux obsèques, le 20 octobre 1937, le général DUFIEUX, membre du Conseil Supérieur de la Guerre, Inspecteur général de l'Infanterie, a souligné les qualités      du regretté disparu: l'intelligence rapide, l'esprit d'initiative, la méthode, le jugement, le tact, l'art de savoir diriger avec calme et fermeté. Ce fut un esprit fin et cultivé, très cordial et bienveillant,  a-t-il également ajouté.

 

Sources :  Archives historiques de l'Armée, série Ive, dossier 163. Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne.

 

 

 

 

 

 

 

Portrait

 

Joseph Klipffel

 

Intendant général

natif d'Erstein.

 

 

 

Le général Joseph KLIPFFEL est né à Erstein le      18 février 1864 comme fils des époux François Joseph KLIPFFEL, fonctionnaire des   douanes et  de Thérèse RAPP (en parenté avec le Maréchal d'Empire Rapp). La famille a quitté Erstein le 25 janvier 1884. Le général est décédé, chez sa fille Marie-Thérèse à Gouarec (Côtes du Nord) le 23 mai 1959 et fut inhumé à Saint-Briac-Sur-Mer (Ille et Vilaine) dans le caveau de la famille. M. KLIPFFEL a épousé le 1er juin 1897 à l'église Notre-Dame  de Rennes Yvonne Marie Louise COLLIN DE LA CONTRIE.

 

 

Une belle carrière militaire

 

Comme capitaine d'artillerie il entra dans l'intendance. Il fut envoyé à Gabès (Tunisie), puis muté après deux ans à Tunis, ou le Bey le fit commandeur de l’ordre de Nicham-Iffikar. Le retour en France eut lieu à Chambéry, où il devint chevalier de la Légion d'Honneur.

En 1914, au début de la guerre, ce fut le départ pour le front. Après la guerre il devint officier de la Légion d'Honneur comme colonel.

Une autre décoration mérite d'être mentionnée : celle de chevalier du Mérite agricole.

Elle lui fut attribuée â la suite d'un rapport très documenté qu'il rédigea pendant des manœuvres en Savoie.

Finalement il fut nommé lntendant Général et en 1924 commandeur de la Légion d'Honneur.

 

 

 

 

 

Portrait

André FRESCH

 

Général de brigade natif d'Osthouse.

 

Une longue retraite

 

Admis à la retraite, il se retira à la campagne en Bretagne. Les époux KLIPFFEL y fêteront leurs noces de diamant en présence des survivants des 7 enfants, de 21 petits-enfants et de 2 arrière-petits-enfants.

Un des fils, le médecin capitaine Louis Klipffel soigna durant quinze jours et nuits en 1940 les blessés de Pierrepont et fut enseveli sous les décombres de son poste de secours. Retiré

grièvement blessé, il fut évacué à l'hôpital d'Amiens où il décéda le 11 juin 1940 l'âge de 36 ans.

 

La famille KLIEPPFEL avait déjà perdu préalablement deux fils, l’un officier de cavalerie, à la suite d’un accident

de cheval en 1930 et l’autre, maréchal des logis, préparant l'école de Poitiers à 22 ans en 1933.

 

Source: Madame la Générale Yvonne KLIEPFFEL

 

 

 

 

Le général de brigade Marie Joseph André FRECH est né le 19. 03. 1879 à Osthouse   comme fils d'Edouard FRECH, Capitaine de cuirassiers et de Hélène Marie MARTIN.   L'enfant est né au moulin WACHENHEIM à Osthouse (quatre siècles de meunerie sur l'Ill).

 

Son grand père, André FRECH était officier de santé et a contribué la création de l'hôpital d'Erstein qu'il a dirigé durant de longues années. Le mariage civil du "général" fut célébré le  22 août 1919 à Rouffach (Haut-Rhin), la cérémonie religieuse eut lieu au pèlerinage des   Trois -Épis, le 23 août.  Son épouse fut Marie-Anne VOGEL de Pfaffenheim (Haut-Rhin).     Elle est la fille de Jean Aloyse VOGEL rentier et de Marie Anne RUNNER.

 

Après ses études secondaires et la classe préparatoire au lycée de Nancy (1899-1901)           il entra à Saint-Cyr. Son bon rang à la sortie de l'Ecole lui permit de choisir l'infanterie  coloniale (1901-03).

 

" Un mot de l'homme : il ne mesure pas moins de 1m 80, cinq pieds six pouces     comme disaient nos pères. Il est large des épaules. Il a les yeux d'un bleu d'azur, de      la couleur des shakos qu'il porte comme Saint-Cyrien avec un regard à la fois viril et doux, hardi et  humain. Il a la chevelure châtain et une fine moustache".

 

Ces détails  nous le devons au Commandant PETITPERRIN dans son cahier: "La carrière du Général FRECH" rédigé en 1951à Bordeaux. Il poursuit:

 

" Pour nous faire une opinion sur le général, il nous suffit de lire ses états de service,     la liste de ses innombrables séjours coloniaux qui, 40 années durant, le conduisirent dans les deux hémisphères,

Lénumération de ses blessures, de ses actions d'éclat, de ses onze citations, toutes  plus belles les unes que les autres et qui se traduisent sur sa poitrine, les jours de grande tenue, par la plaque du grand Officier de la Légion d'Honneur et par celle de Grand-Croix du Dragon d'Annam, par les cravates de Commandeur de l'Etoile-Noire    du Bénin et de l'ordre d'Anjouan et des Comores, par une médaille coloniale chargée   de cinq ou six agrafes et une croix de guerre sur laquelle le nombre des palmes le

dispute à celui des étoiles".

 

Nous trouvons l'Officier FRECH  Sous-Lieutenant du 1er Régiment d'Infanterie Coloniale le 22.12.1902. Il passa avec le même grade au 9ème Régiment Colonial le 9.5.1903 puis  comme Lieutenant au 1er Tirailleurs Tonkinois le 1.10.1903. Avec ce bataillon, il servit en Indochine de 1905 à 1907. Nommé Capitaine le 25.8.1907 il servit au Congo de 1910 à 1912 et au Soudan de 1913 à 1914.

 

A la tête de cette unité, il entra en campagne contre l'Allemagne au cours de laquelle il obtint 13 citations dont celle du 15.8.1916 à l'ordre général de l'Armée:

"A fait preuve du plus merveilleux allant dans les journées des 1, 2, 3 et 5 juillet 1916 et notamment le 2.7.1916 à l'attaque d'un village fortifié où il reconnut avec crânerie un absolu mépris du danger un groupe ennemi fortement retranché qui gênait la progression

de son bataillon".

Il a été été atteint le 1er août 1916 à 17h25 par un éclat d'obus déterminant une longue plaie superficielle de la région mentonnière droite à Biache (Somme).

 

Passé à l'armée d'Orient comme Chef de bataillon du 13.7.1917 au 13.4.1918 à la tête des Tirailleurs Sénégalais. Revenu combattre en France du 4ème Colonial, il fut blessé une seconde fois. Celle-c, bien plus grave que la première, car située non loin de la carotide le Commandent reçu à Thillois (Marne) le 31 mai 1918 et eut pour conséquence de priver le blessé, au point de vue ouïe, de son oreille gauche.

 

La carrière tropicale va reprendre, dès la victoire, à Madagascar du 17.4.1920 au 21.6.1922  et fut nommé Lieutenant-Colonel le 25.3.1923 au 2ème Régiment d'Infanterie Indigène au Maroc,  puis avec sa nomination au grade de Colonel il obtint le commandement du 4ème régiment de Tirailleurs Sénégalais puis du 14ème Tirailleurs Sénégalais le 20.12.1928 et fit avec cette unité la campagne au Tonkin du 2.6.1930 au 26.10.1932.

 

Promu Général de brigade le 3.12.1934. C'est en qualité de Général commandant  une brigade à Hué (Annam) que notre "Marsouin" fait ce dernier séjour. Dans les adieux que le Général Commandant Supérieur des Troupes de l' Indochine lui adressa en 1937 on peut    lire :

"Au moment où le Général de Brigade Frech va quitter le commandement de la    Brigade d'Annam, je suis heureux de rappeler le beau passé de cet officier général.

.., il fut un remarquable entraineur d'hommes, et de nombreuses et magnifiques   citations consacré son allant et sa bravoure légendaire".

 

Disponible à son retour en France le 8.8.1937, il fut nommé adjoint au Préfet maritime de Cherbourg et commandant le Groupe de subdivision de Cherbourg et placé dans la section  de réserve le 19.3.1939.

Remis en service à la déclaration de guerre 1939-45 comme commandant de la subdivision  de Cherbourg le 3.10.1939 mais fut replacé au cadre de réserve dès le 17 du même mois.

 

Une anecdote

 

" C'était le 14 juillet, à Hanoï et les marsouins du 9ème Régiment d’Infanterie Coloniale (RIC), pour mieux célébrer la  fête nationale, avaient pensé à inviter leurs officiers à prendre l'apéritif avec eux (le capitaine, le lieutenant et le sous- lieutenant (FRECH).   Les deux premiers déclinèrent l'offre, tout en laissant au Sous-Lieutenant le loisir de l'accepter.

 

Notre brave FRECH se rendit au réfectoire ... L'heure du déjeuner arriva. Tout à coup entre un vieux marsouin à trois chevrons (chaque chevron consacrait un rengagement de cinq ans) qui s'avance vers le groupe de ses officiers, suivi d'en jeune engagé volontaire de 18 ans les bras chargé d'une immense gerbe de fleurs et le vieux   briscard, après avoir salué, comme le capitaine lui dit de déposer ses fleurs auprès de lui, de répondre..."avec la liberté d'un soldat qui sait mal farder la vérité » (Racine)

"Pardon mon Capitaine, mais vous faites erreur; c'est seulement au lieutenant FRECH, que ces fleurs sont destinées, puisque, lui seul, a cru bon de fraterniser avec nous!"

 

(citée par le Cdt PETITPERRIN)  

 

Cette notice a été rédigée d'après le cahier multicopié du Cdt PETITPERRIN :

 "LA CARRIERE DU GENERAL FRECH"

Bordeaux en 1951,

ainsi que les lettres du Général à l'auteur.

Le Général est décédé à Bordeaux le 16.11.1962.

 

 

 

 

Sources :

  • Archives historiques de l'Armée, série V', dossier 124. DBF XIV, 1979.
  • Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, p. 1016, Archives municipales d’Erstein.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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