Toute reproduction, (copie d'écran, copie du site partielle ou complète)

est interdite sans autorisation écrite préalable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association pour la préservation et la conservation

du patrimoine culturel

et traditionnel

d' Erstein

 

 

 

 

 

Notre devise :

Conserver le passé,

dans le présent,

pour pouvoir le transmettre

au futur

 

 

 

 

 

 

Le premier site a été créé le

1er novembre 2012

par son webmestre

et propriétaire

Jean Louis Eschbach

sous la dénomination

Vieil-Erstein.fr

 

Il a été clos le

1 / 7 / 2018

avec 600 000 clics

à son actif.

 

Ce nouveaux site a été ouvert le

1er juillet 2018

Il appartient désormais à l'association et est mis en oeuvre par :

 

Jean Louis ESCHBACH

 

 

 

 

 

 

 

Ancienne version du 

site Vieil-Erstein.fr avait

 

600 000  clics

au compteur

 

auxquels se rajoutent

 

Site Vieil-Erstein.alsace nouvelle version

 

clics

 

soit plus d'un million de clics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUES

 

 

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 les 3èmes mardi

de chaque mois

 

 

Réunion

 du   comité

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

 

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Assemblée générale

2022

de l'association a eu lieu le

31 mars 2023

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

La prochaine AG

est prévue pour

mars 2024

 

 

 

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Association

Le Vieil Erstein

ùn rund um's Kanton

1 place de

l'Hôtel de Ville

67150  ERSTEIN 
 

 

Téléphone :

03 88 98 64 99

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Johannes GENSFLEICH dit GUTEMBERG

GUTEMBERG Johannes GENSFLEISCH dit (1400-1468)

Imprimeur

Jean Gutenberg, venu de Mayence, avait travaillé à Strasbourg à l'invention de l'imprimerie sortit les premiers livres. Il est reparti en 1445 pour Cologne. né vers 1400 à Mayence dans le Saint-Empire romain germanique et mort le 3 février 1468 dans sa ville natale, était un imprimeur allemand dont l'invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.

Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la Renaissance, Gutenberg connut une existence difficile. Il sera spolié de son matériel par l'un de ses associés, Johann Fust, et ne sera sauvé de la misère que grâce à Adolphe II de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre de gentilhomme de sa cour.

Gutenberg a perfectionné simultanément les différents éléments qui constituent son invention :

la technique de production des caractères en métal interchangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler, la presse à bras, l'encre d'impression (à l'époque, l'encre utilisée par les copistes était à base d'eau).

Composée à partir de la Vulgate de saint Jérôme, la Bible de Gutenberg est considérée comme l'œuvre la plus techniquement complexe et la plus belle de l'imprimerie de Gutenberg. Chaque page, présentée comme une page manuscrite et composée de caractères gothiques de type textura, se divise en deux colonnes de quarante-deux lignes chacune.

Entre 1452 et 1455, la Bible à quarante-deux lignes a été imprimée à environ cent quatre-vingts exemplaires. Quarante-huit d'entre eux ont été conservés et douze sont imprimés sur parchemin.

 

 

H

 

 

HAEBERLIN - La famille

Cuisiniers de mère en fils

En 1882, une famille d'agriculteurs d'un petit village alsacien, situé à une vingtaine de kilomètres au nord de Colmar, ouvre une petite auberge de campagne, "l'Arbre vert", au bord de l'Ill.

C'est Frédérique, l'arrière-grand-mère du chef actuel, qui tient alors les fourneaux. L'auberge va rapidement être connue pour sa matelote et sa friture de poissons de l'Ill ainsi que ses plats de gibier, en saison de chasse.

En cuisine, Henriette succède à sa mère, assistée par Marthe, épouse de son frère Fritz (qui lui gère l'exploitation familiale) et spécialiste des desserts ! Durant ces premières années, la réputation de l'auberge va croissante, le dimanche on y vient de Colmar et Sélestat, tout proches, mais aussi de Strasbourg. Durant la saison de la chasse, la famille Peugeot y a ses habitudes...

Dans la génération suivante, c'est Paul, le fils de Marthe et de Fritz qui a la vocation culinaire. Son frère, Jean-Paul, est plus attiré par l'art et étudie aux Arts décoratifs de Strasbourg. Paul, lui, entre en apprentissage chez Edouard Weber à l'hôtel de La Pépinière à Ribeauvillé. Une personnalité, ce Weber : ancien cuisinier à la cour des Tsars de Russie, du roi de Grèce, des Rotschild... Il décèle immédiatement le talent de son jeune apprenti (Paul n'a alors que 14 ans) et lui transmet son savoir. De ce passage à Ribeauvillé, il reste, aujourd'hui encore, quelques traces sur la carte du restaurant avec des recettes qui ont jadis fait les délices de la table du Tsar.

Après avoir terminé son apprentissage dans deux grandes maisons parisiennes, Paul rejoint les cuisines de l'auberge familiale. Malheureusement, la guerre éclate. Paul, mobilisé, est réformé puis rejoint les Forces Françaises Libres. Peu après, son frère Jean-Pierre est incorporé de forces dans l'armée allemande. En 1945, le pont à côté duquel se dresse l'Arbre vert est bombardé et l'auberge complètement détruite.

Dès la fin des hostilités, les deux frères reconstruisent l'auberge, Paul prend la direction de la cuisine, Jean-Pierre (qui a conçu le superbe jardin en bord de l'Ill), celle de la salle. Et à nouvelle auberge, nouveau nom : l'Arbre vert devient l'Auberge de l'Ill ! Les résultats ne se font pas attendre et, dès 1952, le guide Michelin lui décerne sa première étoile. Cinq ans plus tard, l'Auberge gravit un nouvel échelon avec sa seconde étoile. Il faudra attendre 1967 pour la consécration, le graal culinaire, la troisième étoile.

Avec ses trois étoiles, détenues sans discontinuité depuis quarante-cinq ans, l'Auberge de l'Ill est le deuxième plus ancien "triple étoilé" au monde, juste derrière l'indéracinable Bocuse qui avait obtenu les siennes deux ans plus tôt. Malgré sa place très enviée parmi les premières tables au monde, l'Auberge de l'Ill est avant tout une entreprise familiale, au sens large du terme. Il y a, bien sûr, la famille Haeberlin, toujours aux commandes, mais aussi un personnel fidèle depuis de nombreuses années : d'un chef de cuisine (premier apprenti de Paul Haeberlin) là depuis 1954, au sommelier présent depuis 1972 (et élu meilleur sommelier du monde en 1989), en passant par le premier maître d'hôtel arrivé en 1967 (l'année de la troisième étoile) et jusqu'au plongeur auquel Marc Haeberlin rend hommage dans la préface de son livre "L'Alsace gourmande" Marc Haeberlin est également le Président de l'association "Les Grandes Tables du Monde - Traditions et Qualité" qui regroupe 149 restaurants dans 22 pays avec des chefs comme Alain Ducasse, Alain Dutournier, Georges Blanc, Guy Savoy, Régis Marcon, Michel Roth, Marc Meneau, Éric Frechon, Guy Martin, Jacques et Laurent Pourcel, Yannick Alléno, Gérald Passédat, Frédéric Anton, Michel Guérard, Anne-Sophie Pic, Michel Troisgros, Michel Trama, Paul Bocuse, Pierre Gagnaire, Alain Senderens... pour ne citer que quelques Français, mais aussi Heston Blumenthal, dont le "Fat Duck" a été distingué comme "meilleur restaurant du monde" en 2005 ou encore Hubert Keller, l'un des chefs-stars aux Etats-Unis... originaire de Ribeauvillé et formé à l'Auberge de l'Ill !

 

Abbé Xavier HAEGY

HAEGY Xavier (1870-1932)

Religieux et homme politique.

Né à Hirsingue, le jeune prêtre entra dans le journalisme, poussé par le chanoine Cetty qui à ce moment-là s'appliquait à organiser la presse catholique en Haute-Alsace (1897). Ainsi Xavier Haegy devint rédacteur en chef du « Elsässer Kurier » à Colmar (1899) et le resta jusqu'à sa mort.

Se trouvant au centre de la vie publique, il commença sa carrière d'homme politique d'abord comme conseiller général (1906), puis comme député au Reichs­tag en 1912. Il s'y fit remarquer rapidement par ses critiques à l'adresse des Allemands et la défense des intérêts alsaciens. Mal vu par les autorités allemandes, il dut revêtir l'uniforme allemand en 1916 et fin envoyé en Pologne. Il put tout de même continuer son activité de journaliste et de député et, après Ricklin, il proclama en octobre 1918 à la tribune du Reichstag que l'Alsace allait se détourner définitivement de l'Allemagne.

Après 1918, lui qui avait lutté énergique­ment contre le germanisme et pour l'Alsace, eut des difficultés avec le gouvernement français (attaché aux idées centralisatrices), alors qu'il défendait les intérêts régionalis­tes et s'employant surtout à préserver le statut religieux et scolaire.

 

HAERTER François-Henri (1797-1874)

Religieux

né à Strasbourg en 1797, pasteur au Temple Neuf en 1829 et jusqu'à sa mort en 1874, donna une nouvelle impulsion au piétisme et resta l'âme de ce mouvement. En 1834, il fonda la « Société évangélique » et la maintint. Il fut par ailleurs le fondateur des diaconesses, qui se consacrent au service des malades et des pauvres, créa une salle d'asile et une école pour fillettes. Haerter mourut à Strasbourg en 1874.

 

HAFFNER Isaac (1754-1831)

Religieux

né à Strasbourg en 1754. Il assura la prédication française à Saint-Nicolas avant la Révolution, fut incarcéré pendant la Terreur comme la plupart des pasteurs, devint, à partir de 1803, professeur de théologie à l'Académie protestante et Doyen de la Faculté de théologie. Il publia ses Sermons et Homélies en allemand et exerça une grande influence sur le protestantisme alsacien jusqu'à sa mort en 1831.

 

HAGNOVER Nicolas (?-1528)

Sculpteur

Nicolas Hagnower, natif de Haguenau, partageait avec ses frères, son atelier à Strasbourg à la fin du XVe siècle ; il devint bourgeois de Strasbourg en 1493. Il est l'auteur du maître-autel de la cathédrale, réalisé en 1501, dont quelques parties subsistent. Il n'est pas sûr qu'il ait été l'auteur des grandes statues du Retable d'Issenheim (à dater vers 1490). Ce dernier réalisa également le tombeau de l'évêque Albrecht, avec un squelette très réaliste (détruit), en collaboration avec Veit Wagner (peut-être) le Mont des Oliviers, actuellement à la cathédrale. Nommé jusqu'en 1526 comme propriétaire de maison à Strasbourg, il mourut probablement en cette ville, entre 1526 et 1528.

 

HANAUER Charles-Auguste (1828-1908)

Religieux, bibliothécaire et historien

né en 1828 à Habsheim, prêtre en 1851, professeur au collège Saint-André à Colmar, se consacra principalement à l'histoire paysanne et économique. Il publia Les Paysans de l'Alsace au Moyen Age (1869) puis ses Etudes Economiques sur l'Alsace ancienne et moderne (1876-1878). Devenu (1828-1908)bibliothécaire de la ville de Haguenau en 1883, il approfondit l'histoire de la cité : Diebolt Lauber et les impri­meurs de Haguenau (1895), Cartulaire de l'église Saint-Georges (1898), Le protestantisme à Haguenau, Les Faïenciers de Haguenau et, avec J. Klélé, le livre des vieux statuts de la cité (Das alte Statutenbuch der Stadt Hagenau, 1900). Nommé chanoine honoraire dès 1884, il décéda en 1908.

 

HANNONG Charles-François (1669-1739)

Faïencier

né vers 1669, mort en 1739, hollandais immigré de Maëstricht, s'établit à Strasbourg vers 1709, y créa une faïencerie en 1723, à laquelle il ajouta une autre à Haguenau en 1724. Les deux établisse­ments prirent un rapide essor, fabriquant des assiettes, tasses, vases, soupières, tous joliment décorés, et qui connurent un grand succès. Son fils Paul Adam.

 

HANNONG Paul-Adam (1700-1760)

Faïencier

né en 1700 à Mayence, mort en 1760, continua l'oeuvre du père, agrandit les deux entreprises qui, vers 1750, se trouvèrent à leur apogée. Son désir de produire de la porcelaine comme à Meissen et d'en égaler la qualité du décor va le conduire à mettre sur le marché des faïences décorées de qualité exceptionnelle que l'on retrouve sur les tables princières de toute l'Europe. Il est le premier français qui réussit à produire de la porcelaine dure. Mais alors l'action gouvernementale, se fit en faveur de l'établissement deVincennes-Sèvres, et causa la ruine des fabriques de Hannong (1754). Paul Adam émigra au Palatinat, à Frankenthal, où ses réalisations eurent un grand succès. Son fils Joseph

 

HANNONG Joseph (?-1800)

Faïencier

revint en Alsace après 1760 ; il remonta l'usine de Strasbourg, qui retrouva un grand prestige mais fit faillite. Mais lui non plus ne réussit pas. Il émigra en 1781 et se fixa à Munich où il mourut après 1800.

 

HAMMER(ER) Hans (1440- 1520)

Sculpteur et architecte

Hans Hammer ou Hammerer, né à Strasbourg vers 1440. Il dessina le projet de la magnifique chaire, érigée pour Geiler de Kaysersberg et l'exécuta sans doute pour la plus grande partie (1485-1487). Architecte de l'Oeuvre Notre-Dame à la fin du siècle, il devint maître d'oeuvre en 1509 ; il mourut vers 1520.

 

HARTMANN Marie dite HART (1856-1924)

Auteur et écrivain

née à Bouxwiller, publia en alsacien plusieurs recueils pleins d'humour comme D'r Herr Merkling un sini Dechter, D'r Hahn im Korb et d'autres

 

André HARTMANN

 

HARTMANN André (1746-1837)

Industriel

 

André Hartmann, fils d'un modeste teinturier de Colmar, né en 1746, lui aussi d'abord teinturier. Dès 1776, il fonda un atelier de toiles peintes à Munster qui s'étendit de plus en plus, comprenant filature et tissage de coton et donnant du pain à de nombreux habitants de la vallée de Munster. Après le décès d'André Hartmann (1837), ses fils Frédéric-Jacques et Henri poursuivirent la gestion de la grande entreprise textile créée par leur père.

 

Frédécic Jacques HARTMANN

 

HARTMANN Frédéric-Jacques (1772-1861)

Industriel et homme politique

 

né à Colmar en 1772, s'adonna entièrement à sa tâche de manufac­turier ; il fut l'exemple d'un chef d'entreprise et imposa le respect à tout le monde. Député de 1830 à 1845, Pair de France en 1845, maire de Munster pendant de longues années, il fit construire des écoles, des salles d'asile et réalisa la route de la Schlucht. Il mourut en 1861.

 

Jacques Frédéric HARTMANN

 

HARTMANN Jacques-Frédéric-Félix (1822-1880)

Industriel et homme politique

 

Fils de Frédéric, né à Munster en 1822, énergique et actif, continua l'oeuvre avec succès, occupa le poste de maire pendant vingt-quatre ans, fit de grands efforts pour la construction de la voie ferrée de Colmar à Munster, terminée en 1868. Il mourut en 1880.

 

Roger HASSENFORDER

HASSENFORDER Roger (1930-?)

Sportif

est né le 23 juillet 1930 à Sausheim."Le fou pédalant", "La classe à l'état pur" selon Félix Lévitan, directeur du Tour de France, était le boute-en-train des pelotons. Anti-conformiste, célèbre pour son extravagance et ses facéties, il était aussi un coureur brillant et plein de panache qui a remporté 8 victoires d'étapes au Tour de France et porté le maillot jaune. Félix Lévitan le décrit ainsi : « Il a un corps d'athlète, une tête toute ronde auréolée de cheveux fous, des yeux étonnants, vifs, amusés, un sourire spontané et un vocabulaire à faire frémir ».
Lors d'une course, il est capable du meilleur comme du pire : en 1953, au Tour d'Afrique du Nord, alors qu'il est tout seul en tête, au moment de franchir la ligne d'arrivée en vainqueur, il se retourne... et tombe. Son caractère particulier lui vaudra ce commentaire de l'Equipe : « Hassenforder-le-Magnifique. Le garçon qui nous apportera sans doute les joies les plus pures et les déceptions les plus amères ».

 

HATT Jérôme (1633-1675)

Brasseur

2 novembre 1633, naissance à Strasbourg de Jérôme Hatt. Fils de teinturier, il choisit une autre voie et rejoint la corporation des tonneliers-brasseurs. Il obtient sa maîtrise le 6 juin 1664 et, 3 jours plus tard, marque de son sceau son premier tonneau de bière dans la brasserie du Canon, installée dans la Cour du Corbeau et dont il n'est alors que locataire (il la rachètera en 1669). Il décède à Strasbourg en 1675. Si l'histoire de la brasserie familiale a commencé avec Jérôme Hatt, elle s'achèvera également avec Jérôme Hatt, puisque le dernier de ses descendants à la diriger portait le même prénom ! Mais si la brasserie n'est plus la propriété de la famille Hatt, son histoire se poursuit sous le nom qu'elle a adopté en 1947,celui du quartier de Strasbourg dans lequel elle était située, Kronenbourg.

 

de HATTSTATT Claus (1510-1585)

Militaire

Claus de Hattstatt, le dernier représentant de cette famille noble, capitaine remarqua­ble, né vers 1510. Esprit aventureux, il entra comme officier dans l'armée française (1536), colonel dans l'armée suédoise (1540-1545) puis officier dans l'armée impériale où il gagna une grande renommée. Il participa à la campagne contre les troupes françaises devant Metz (1551), conduisit des troupes impériales en Espagne, se distingua surtout à la prise de Saint-Quentin. Colonel au service du roi d'Espagne de 1560 à 1564, il commanda ensuite les troupes impériales en Hongrie dans la guerre contre les Turcs. Ayant pris sa retraite, il vécut en partie à Hattstatt, en partie à Bâle où il mourut en 1585.

 

HAUG Hans (1890-1965)

Conservateur de musée

Né en 1890, il assura le poste de directeur et conservateur en chef des musées de la ville de Strasbourg pendant de longues années. Lui aussi était un organisateur remarquable de musées et d'expositions pour lesquels il rédigea des catalogues détaillés ; parfait connaisseur de l'art et dessinateur parmi les plus habiles (sous le pseudonyme de Balthasar), il fonda et dirigea la publication annuelle des Archives alsaciennes d'histoire de l'art (depuis 1926 jusqu'à la deuxième guerre mondiale) dans lesquelles il publia de nombreu­ses études, en plus des recueils, comme la Ferronnerie strasbourgeoise aux XVII' et XVIIIe' siècles (1933), la Faïencerie de Strasbourg (1950), l'Orfèvrerie strasbourgeoise à l'occasion d'une belle exposition en 1964, et en particulier son grand ouvrage L'Art en Alsace (1962), l'oeuvre maîtresse sur les différentes périodes de l'art, sur les artistes et leur activité. Ainsi il acquit une renommée internationale bien méritée. Il mourut d'un stupide accident de voiture en 1965.

 

HAUSS Charles (1871-1925)

Imprimeur et homme politique

membre du Landesausschuss à partir de 1903, du Parlement alsacien (Landtag) à partir de 1911, député au Reichstag à Berlin de 1898 à 1903 et à nouveau de 1907 à 1918. Constamment il se dépensa pour une autonomie aussi large que possible de son pays natal. En automne 1918, au moment où l'Empire allemand allait s'effondrer, il accepta de former un ministère alsacien-lorrain avec une autonomie complète du pays (octobre), mais le projet était voué d'avance à l'échec.

 

HAUSSMANN Georges Eugène (1809-1890)

Préfet

Le fameux baron Georges-Eugène Haussmann (1809-1890), préfet de Paris sous Napoléon III procéda avec énergie à l'assainissement et à la transformation de la capitale où il créa les grands boulevards dont l'un porte son nom.

 

HAUSSMANN Jean Michel (1741-1824)

Industriel

Michel Haussmann, né en 1741, qui appliqua ses connaissances de chimie à la teinture des étoffes et la fit faire des progrès notables. Il arriva à créer des nuances très belles et provoqua la prospérité de l'entreprise. Il fut un des premiers grands pionniers de l'industrie textile en Alsace ; mort en 1824. A Colmar, les Haussmann poursuivirent les travaux de Jean Michel, chimiste décédé en 1824, auquel l'industrie textile doit tant grâce à ses recherches sur les colorants. Ses successeurs gérèrent avec succès la grande entreprise dans laquelle entra comme associé Jean-Georges Hirn.

 

HEDION Caspar (1493-1552)

Religieux

Caspar Hédion (Heyd), d'Ettlingen (Pays de Bade), né en 1493. Il arriva à Strasbourg en 1523 et reçut la charge de prédicateur à la cathédrale. Avec Zell, Capito et Bucer il fut un des adversaires les plus ardents de l'Eglise catholique et publia contre elle plusieurs ouvrages en latin et en allemand. Pendant vingt-sept années, il prêcha à la cathédrale, puis au Temple Neuf (ancienne église des Dominicains) en 1550, pour mourir en 1552.

 

HEILMANN Josué (1796-1848)

Industriel

Né à Mulhouse en 1796, il eut un penchant irrésistible pour tout ce qui relevait de la mécanique, s'occupa du tissage mécanique et fit plusieurs inventions utiles. En 1847, il arriva à réaliser à Guebwiller la peigneuse mécanique, une des machines les plus importantes dans l'industrie textile ; il mourut en 1848, et son fils Jean-Jacques continua à créer des peigneuses pour laine, coton, lin, déchets de soie.

 

HEITZ Robert (1895-?)

Historien de l'art

né en 1895 à Saverne. Aux nombreuses études sur l'art et les artistes alsaciens (dans la Vie en Alsace entre 1920 et 1940) il ajouta des ouvrages de synthèse de valeur, La Sculpture en Alsace (1949), La Peinture en Alsace (1975)

 

HEMMEL Peter (?-1506)

Verrier

Peter Hemmel, dit Pierre d'Andlau, originaire de cette bourgade. D'une fécondité prodigieuse, aidé par d'autres artistes, il réalisa des vitraux pour de nombreuses églises en Alsace, à Walbourg, Obernai, Sainte-Madeleine à Strasbourg, Saverne et pour des sanctuaires en dehors de l'Alsace (Tübingen, Constance, Ulm, Munich, Heilbronn, la chapelle ducale de Nancy, Salzburg) ; il mourut en 1506.

 

HENNER Jean-Jacques (1829-1905)

Peintre

fut sans doute l'artiste alsacien le plus célèbre en France. Né en 1829 à Bern­willer dans le Sundgau, il eut des débuts difficiles. En 1847, il conquit le prix de Rome, séjourna pendant cinq années à la Villa Médicis, continua à étudier par lui-même avec une grande ténacité l'histoire ancienne, l'Histoire Sainte, les oeuvres littéraires de l'Antiquité grecque et latine.

Grand travailleur, il fut constamment à la recherche de son idéal artistique et resta mécontent de ses réalisations. Sa Fabiola au voile rouge est devenue très populaire et a été reproduite très souvent ; ses tableaux de femmes aux couleurs fines et aux tons vaporeux tellement spéciaux lui ont valu une grande renommée.

Ses portraits, ses sujets mythologiques ou tirés de la Bible le caractérisent comme coloriste des plus admirables et des plus cotés, et ainsi il devint un des grands maîtres de l'art français de la fin du XIXe siècle ; ses meilleurs tableaux datent des années 1870 à 1890. Jouissant d'une notoriété incontestée, il fut élu en 1889 membre de l'Académie des Beaux-Arts. Resté toujours fidèlement attaché à son village natal, il mourut en 1905.

 

HERR Frédéric-Georges (1855-1932)

Militaire

de Neuf-Brisach, élève de l'Ecole Polytechnique, général de brigade en 1911, comman­deur de la Légion d'honneur en décembre 1914, commandait la région fortifiée de Verdun lors de l'attaque allemande de 1916. Il devint directeur général de l'artillerie en 1917 et donna, comme organisateur de l'artillerie, l'impulsion nécessaire pour faire face aux nouvelles situations de la tactique.

 

HERTZOG Antoine (1786-1861)

Industriel

à côté de l'usine Haussmann fut créée au Logelbach l'usine Herzog. Antoine Herzog, né de parents ouvriers modestes à Mulhouse en 1786, se signala par ses talents et gravit rapidement tous les échelons de l'apprenti jusqu'au directeur d'entreprise. Grâce à son intelligence et à ses capacités, il fut d'abord associé de Nicolas Schlumberger, puis de Jean Schlum­berger au Logelbach où il transforma une filature de laine en filature de coton. En 1828, il s'en assura la propriété ; il l'agrandit en 1836 et ajouta en 1851 d'autres usines annexes à Ingersheim et Turckheim, d'autres encore un peu plus tard à Orbey, Labaroche et à Colmar même (la Bagatelle), fit construire des barrages à plusieurs lacs des Vosges pour avoir des réserves d'eau en été. Il mourut en 1861.

 

HERTZOG Antoine (1816-1892)

Industriel

Son fils Antoine, né en 1816, continua l'oeuvre de son père et lui donna un grand développement. Il s'efforça en même temps d'améliorer le sort des ouvriers (construction d'une cité ouvrière en 1866, création de caisses de prévoyance, d'accidents, de maladie, de retraite pour les invalides, construction d'un hôpital). Il s'occupa de même de la culture du coton en Algérie et au Sénégal. Il mourut en 1892.

 

Béatrice HESS

HESS Béatrice (1961-?)

Sportive

dite la "torpille française". Originaire de Ribeauvillé, la plus titrée des sportives françaises est née le 10 novembre 1961 à Colmar. Longtemps négligée par les médias français (à croire qu'un sportif handicapé a moins de mérite qu'un sportif valide !), Béatrcie Hess est la nageuse la plus titrée de l'histoire et la sportive française à compter le plus de titres olympiques et mondiaux, toutes catégories confondues. Pour les seuls jeux paralympiques son palmarès est impressionnant : 20 médailles d'or, 5 d'argent et une de bronze !

Son palmarès est éloquant:

  • 1982 - Championnats internationaux de Stocke-Mandeville - 1 médaille d'or : 200 m 4 nages - 2 médaille d'argent : 400 m libre, 50 m papillon- 2 médaille de bronze : 100 m libre, 100 m dos
  • 1984 - Jeux paralympiques de New York - 4 médailles d'or : 25 m, 50 m, 100 m libre, 25 m dos
  • 1985 - Championnat d'Europe à Vienne - 3 médailles d'or - 1 médaille d'argent en relais
  • 1988 - Jeux paralympiques de Séoul - 1 médaille d'or : 25 m dos - 1 médaille d'argent : 50 m libre - 1 médaille de bronze : relais 4 x 50 m 4 nages
  • 1995 - Championnats d'Europe à Perpignan - 3 médailles d'or avec record du monde : 50 m, 100 m, 200 m libre - 2 médailles d'or : relais libre, 4 nages - 2 médailles d'argent : 50 m dos, 50 m papillon - 1 médaille de bronze : 200 m 4 nages
  • 1996 - Jeux paralympiques d'Atlanta - 5 médailles d'or avec record du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 100 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages - 1 médaille d'or avec record paralympique : 50 m libre - 1 médaille d'argent : relais 4 x 50 m libre
  • 1997 - Championnats d'Europe à Badajoz - 5 médailles d'or avec records du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 50 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages. - 3 médailles d'or : 100 m libre, relais 4 x 50 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages
  • 1998 - Championnats du monde à Christchurch - 1 médaille d'or avec record du monde : 50 m libre - 5 médailles d'or : 200 m 4 nages, 100 m libre, 50 m dos, 200 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages - 2 médailles de bronze : 50 m papillon, relais 4 x 50 m libre
  • 1999 - Championnats d'Europe à Braunschweigh - 7 médailles d'or : 200 m 4 nages, 50 m dos, 200 m libre, 100 m libre, 50 m libre, relais 4 x 50 m libre, relais 4 x 50 m 4 nages - 1 médaille d'argent : 50 m papillon
  • 2000 - Jeux paralympiques à Sydney - 7 médailles d'or avec record du monde : 50 m papillon, 50 m dos, 50 m libre, 100 m libre, 200 m libre, 200 m 4 nages, relais 4 nages - 4ème place au 100 m brasse avec record du monde
  • 2002 : Championnats du monde à Mare Del Plata - 1 médaille d'or : 200m libre - 1 médaille d'argent : 50m dos - 1 médaille de bronze : 100m libre
  • 2004 - Jeux paralympiques à Athènes - 2 médailles d'or : 200 m libre, au 100 m brasse - 3 médailles d'argent : 50 m dos, 50 m libre et 100 m libre

 

Princesse Caroline de HESSE - DARMSTATT

de HESSE-DARMSTADT Caroline  (1721-1774)

Princesse

La princesse Caroline­ Henriette-Christiane de PALATINAT-DEUX-PONTS-BIRKENFELD , née à Strasbourg en 1721, appelée par Goethe « la grande landgrave ». En 1741, elle épousa le prince Louis IX de Hesse-Darmstadt et résida souvent à Bouxwiller. Femme très spirituelle, elle entretenait des relations avec les esprits les plus éminents d'alors, français et allemands, avec lesquels elle échangeait une active correspondance. Les princes construisi­rent à Strasbourg le beau palais, place Broglie (aujourd'hui hôtel de ville). La princesse Caroline mourut en 1774.

 

HEYBERGER Jacques (1831-1892)

Auteur compositeur

né à Hattstatt en 1831, élève au Conservatoire de Paris en 1847, déploya de brillantes qualités musicales. D'abord organiste à Mulhouse et directeur d'orchestre, il écrivit la musique pour un "Fierowe im e Sundgauer Wirtshus" d'Aug. Stoeber (1868) qui eut un très grand succès. En 1872, il devint professeur au Conservatoire de Paris, dirigea les choeurs de l'Opéra comique, puis du Théâtre lyrique. Il s'occupa du chant choral, composa plusieurs messes et de nombreuses pièces de musique. Il resta très populaire en Alsace. Sa mort intervient en 1892.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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