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Association pour la préservation et la conservation

du patrimoine culturel

et traditionnel

d' Erstein

 

 

 

 

 

Notre devise :

Conserver le passé,

dans le présent,

pour pouvoir le transmettre

au futur

 

 

 

 

 

 

Le premier site a été créé le

1er novembre 2012

par son webmestre

et propriétaire

Jean Louis Eschbach

sous la dénomination

Vieil-Erstein.fr

 

Il a été clos le

1 / 7 / 2018

avec 600 000 clics

à son actif.

 

Ce nouveaux site a été ouvert le

1er juillet 2018

Il appartient désormais à l'association et est mis en oeuvre par :

 

Jean Louis ESCHBACH

 

 

 

 

 

 

 

Ancienne version du 

site Vieil-Erstein.fr avait

 

600 000  clics

au compteur

 

auxquels se rajoutent

 

Site Vieil-Erstein.alsace nouvelle version

 

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soit plus d'un million de clics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUES

 

 

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 les 3èmes mardi

de chaque mois

 

 

Réunion

 du   comité

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

 

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Assemblée générale

2022

de l'association a eu lieu le

31 mars 2023

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

La prochaine AG

est prévue pour

mars 2024

 

 

 

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Association

Le Vieil Erstein

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MASSOL Joseph (1706-1771)

Architecte

continua les travaux de R. de Cotte au Palais Rohan (1728-1729) avec le titre « d'Architecte de l'Evêque et du Grand Chapitre de la cathédrale ». Il construisit le Collège des Jésuites (1755-1757), le lycée Fustel de Coulanges actuel, le Grand Séminaire (1768-1771), l'hôtel de ville de Wissembourg (1749), le château de Reichshoffen pour la famille de Dietrich (1771) et surtout le palais des comtes de Hanau-Lichtenberg (l'hôtel de ville actuel de Strasbourg) dans les années 1730 à 1736, réalisant ainsi un immense et très beau travail.

 

MATHIAS François-Xavier (1871-1939)

Religieux et compositeur

né à Dinsheim, prêtre en 1897, devint la même année organiste de la cathédrale de Strasbourg jusqu'en 1908, supérieur du Grand Séminaire, professeur de musique d'église à la Faculté catholique en 1913, et en plus dirigea la revue des chœurs d'église Caecilia. Comme compositeur de musique religieuse, il écrivit des messes, oratorios, pièces d'orgues dans un style néo-classique.

 

Henri MECK

MECK Henri (?-?)

Syndicaliste et homme politique

Issu d'un milieu modeste, il travaille à l'implantation de la CFTC au sein des houillères de Lorraine. Il devient, à 25 ans, secrétaire général de la Fédération des syndicats chrétiens d'Alsace et de Lorraine, et secrétaire général de la Fédération CFTC des mineurs. Il sera également, entre 1932 et 1940, président de la Fédération internationale des syndicats chrétiens de mineurs.

Parallèlement à ses activités syndicales, il milite à l'Union populaire républicaine, le grand parti social-chrétien alsacien de l'Entre-deux-guerres. Il est candidat pour l'UPR aux élections législatives de 1928 dans la circonscription de Molsheim. Élu, il choisit de s'apparenter au Parti démocrate populaire, le parti démocrate-chrétien national de la période. Réélu en 1932, il devient maire de Molsheim en 1933 puis conseiller général de Benfeld en 1934.

De nouveau reconduit comme député en 1936, il rejoint cette fois le nouveau groupe des Indépendants d'action populaire, au sein duquel siègent l'ensemble des députés chrétiens et autonomistes de l'est de la France. Opposant de toujours au nazisme, il vote cependant en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain.

Expulsé d'Alsace en 1942 par les autorités allemandes, il s'établit dans le sud-ouest de la France et se montre très actif dans les réseaux de soutien aux réfugiés. Son action lui vaut d'être immédiatement relevé de son inéligibilité après la seconde guerre mondiale.

De retour en Alsace, il retrouve ses fonctions à la tête des organisations régionales de la CFTC. En 1945, l'UPR fusionne avec l'Alliance populaire nationale d'Alsace, une autre petite formation nationaliste régionale pour donner naissance au Parti républicain populaire, lequel fusionne avec le Mouvement républicain populaire. Henri Meck entre au comité directeur du nouveau parti démocrate-chrétien. Il retrouve ses mandats de conseiller général et de maire, et de député, postes qu'il conservera jusqu'à son décès. Il sera également président du conseil général du Bas-Rhin.

 

MENTELIN Jean (?-?)

Imprimeur

Jean Mentelin, originaire de Sélestat, imprima une Bible latine (1460) et peu après une Bible en allemand (1466).

 

MERTIAN Edouard-Bruno (1768-1819)

Religieux

né à Ribeauvillé en 1768, devint cofondateur et le deuxième supérieur des Soeurs de la Divine Providence. Cette congrégation avait été fondée à Sélestat par le premier supérieur, L. Kempf, mais les débuts s'avérèrent fort difficiles. Mertian opéra la réforme de la Congrégation à partir de 1818 et la. transféra à Ribeauvillé où elle s'installa dans l'ancien couvent des Augustins. Il mourut la même année 1819

 

MERTIAN Ignace-Aloïse (1770-1843)

Religieux

L'oeuvre d'Edouard Bruno fut continuée par son frère Ignace-Aloïse Mertian qui comme troisième supérieur fit prospérer la Congrégation des « Soeurs de Ribeauvillé ». Mais il alla plus loin : en 1821, il fonda l'Association des Frères de la Doctrine chrétienne pour la formation de frères donnant l'enseignement à des garçons. Il mourut en 1843.

 

MERTIAN Jacques-Joseph ­Eugène (1823-1890)

Religieux

Le cousin des frères Eudouard et Ignace, né à Ehl en 1823, Jacques-Joseph­Eugène Mertian, devint le supérieur de cette nouvelle création. Il transporta le noviciat à Matzenheim où l'institution se développa. En 1862, il construisit l'Institut Saint-Joseph des « Frères de Matzenheim », comme on les appelle couramment. Il y mourut en 1890.

 

Mathieu MIEG (Père)

MIEG Matthieu l'aîné (1756-1840)

Industriel

né en 1756, fut le premier à entrer dans la vie industrielle (fabrique de draps). Il s'occupa également des affaires publiques et rédigea la Chronique de Mulhouse (Der Stadt Miilhausen Geschichten bis zum Jahre 1810), publiée en 1816-1817. Il mourut en 1840.

MIEG Matthieu et Jean-Georges ses deux premiers fils continuèrent l'affaire fami­liale de l'industrie des draps, surtout pour vêtements d'hommes.

 

MIEG Charles (1790-1868)

Industriel

le troisième fils fit de la maison une des plus importantes manufactures mulhousiennes et agrandit considérablement les installations (construction d'un deuxième tissage en 1849).

 

MELLING Joseph (1724­-1796)

Peintre

originaire de la Lorraine (Saint-Avold), d'abord peintre du grand-duc de Bade (1758-1774), réalisa à Strasbourg les plafonds de l'hôtel des ducs de Deux-Ponts, de même que ceux de la bibliothèque du Lycée de Colmar. Il s'installa définitivement à Strasbourg, y fonda une école de dessin (1776) et se fit un nom par ses portraits et ses tableaux d'églises.

 

MOLLINGER François-Rodolphe (1676-1735)

Architecte

né en 1676 à Strasbourg, mort dans sa ville natale en 1735, érigea, après l'incendie de 1716 le nouvel hôpital avec son immense toiture (1717-1725).

 

 de MORIMONT Jean Caspar (?-?)

 Bailli

Jean Gaspar, mentionné en 1504, fut fait bailli impérial (Unterlandvogt) à Haguenau par l'empereur Maximilien I et également bailli habsbourgeois pour leurs domaines de la Haute-Alsace et du Brisgau (Oberster Hauptmann) ; il mourut en 1511. Son fils Jean-Jacques, à son tour bailli impérial, vécut les temps agités de la guerre des Paysans en 1525 et dut sévir contre les rustauds.

 

MOSSMANN Xavier (1821-1893)

Archiviste et historien

né à Colmar collabora à la Revue d'Alsace de J. Liblin et commença à. publier ses premières études historiques bien bâties. Après la mort de Hugot (1864), il remplit pendant près de trente ans, jusqu'à sa mort en 1893, les fonctions d'archiviste de Colmar. Ses publications furent nombreuses : Notices et documents tirés des archives de la ville de Colmar (1872), la Guerre des Six deniers à Mulhouse (1868), les Grands industriels de Mulhouse (1879) et surtout, favorisé par la Société Industrielle de Mulhouse, les 6 gros volumes du Cartulaire de Mulhouse, une oeuvre monumentale (1883-1891).

 

MOUHAT Marie Anne (1759-1813)

Symbole de la République

née le 2 janvier 1759 à Colmar, capitale du monde civilisé. Elle est l'épouse de Jean-François Reubell, deux fois président de l'Assemblée Nationale (de 1791 à 1792 et de 1794 à 1795), membre du Comité de salut public (faisant fonction de ministre des Affaires étrangères) puis membre du Directoire et président du gouvernement.

En 1797, après le coup d'État manqué du 18 fructidor, le Directoire, dont quelques membres semblaient déjà avoir des notions de marketing moderne, se dit qu'il fallait peut-être trouver une idée pour rendre plus sexy la notion de République, pourquoi pas un symbole ?

C'est Barras qui l'a eu, l'idée de génie. Alors qu'il était invité à une réception chez les Reubell, il demande le prénom de la maîtresse de maison. On lui répond qu'elle s'appelle Marie-Anne (ce qui semble logique puisqu'elle s'appelait comme ainsi). Et le Barras, qui cause bien le français lui dit : «Parfait, il est simple, il est bref et sied à la République, autant qu'il sied à vous-même».

Et voila comme ça c'est fait ! Marie-Anne Reubell est décédée le 8 février 1813 à Sigolsheim

 

MÜHE Simon-Ferdinand (1788-1865)

Religieux

né à Strasbourg en 1788, prêtre en 1812 et prédicateur à la cathédrale à 24 ans. Professeur au Grand Séminaire, professeur à l'Ecole normale d'instituteurs, directeur de plusieurs confréries religieuses, il attira les grandes foules à la cathédrale par ses sermons empreints d'une profonde piété. Il mena une vie exemplaire de simplicité, de bonté et de charité, on l'appela le « père des pauvres ». Il mourut en 1865.

 

MULLER Eugène (1861-1948)

Religieux et homme politique

né à Ranspach dans la vallée de Thann en 1861, fit ses études au Grand Séminaire à Strasbourg (1879-1884), étudia aux Universités de Münster en Westphalie et de Würzburg (1885-1888), passa son doctorat, devint professeur de théologie et d'histoire de l'art au grand séminaire de Strasbourg. Il fonda en 1892 avec son ami Albert Ehrhard les « Strassburger Theologische Studien » (jusqu'en 1908), qui eurent une forte influence sur le réveil des intellectuels catholiques en Alsace.

Lors de la création de la Faculté de Théologie catholique à l'Université de Strasbourg en 1903, E. Muller devint professeur de dogmatique, d'archéologie et d'histoire de l'art (jusqu'en 1918), et un moment donné, Doyen de la Faculté. Grâce à ses dons d'enseignant, il fit des cours remarquables, de même que des conférences très suivies.

Il collabora à la fois au Dictionnaire de Théologie (français) et au Kirchenlexikon (allemand), à plusieurs revues scientifiques, fut élu président de la Société des Amis de la Cathédrale de Strasbourg qu'il avait aidé à fonder en 1902, de même que de la Fédération des sociétés d'histoire de l'Alsace en 1912. Mais il se tourna également vers la vie publique et se fit élire député au Landtag en 1911. Il y défendit les intérêts du pays, notamment culturels, se dévoua aux réfugiés pendant la première guerre mondiale et suscita l'inimitié des militaires allemands. Aussi les Allemands lui refusèrent-ils en 1917 le titre de Recteur de l'Université de Strasbourg auquel il aurait eu droit.

Après le retour de l'Alsace à la France, il eut une action décisive pour rétablir la Faculté de Théologie catholique et sut gagner le Haut-commissaire Millerand au projet (1919). Elu député à la Chambre en 1919 et à nouveau en 1924, au Sénat en 1927 jusqu'en 1945. Comme tel, il défendit toujours les intérêts alsaciens (en particulier « la Muttersprache »), fut un régionaliste averti, ce qui lui causa des inimitiés non méritées. En 1940, il se retira à Vichy, revint en Alsace en 1945 gravement malade et mourut en 1948.

 

Germain MULLER

MULLER Germain (1923-1994)

Auteur, homme politique, poète, chansonnier, humoriste

né le 11 juillet 1923 et mort le 10 octobre 1994 à Strasbourg est un auteur dramatique, acteur, homme politique, poète, chansonnier, humoriste et cofondateur du cabaret strasbourgeois « De Barabli » .Il intègre le conservatoire de Strasbourg. Lors du Front populaire, il anime des cours d'art dramatique en compagnie de Marcel Mangel, qui deviendra plus tard le mime Marceau.

Comme bon nombre d'Alsaciens de son âge à cette époque, il est incorporé de force dans l'armée allemande. En octobre 1943 cependant, il déserte et gagne la Suisse et fréquente les cabarets politico-satiriques comme celui d'Alfred Rasser, un cabaretier alémanique en Suisse.

En 1944, c'est avec la 1re armée sous les ordres du général de Lattre de Tassigny qu'il rentre à Strasbourg au même moment que ses amis André Bord et l'abbé Pierre Bockel.

Après le conflit, il est engagé par Radio-Strasbourg comme animateur bilingue et produit des émissions de variétés. Il rencontre sa future épouse Dinah Faust également comédienne et speakerine, il crée son cabaret « De Barabli » – le parapluie – en 1946, qui associe la satire, la chanson et la danse.

En 1949, il écrit sa pièce majeure, Enfin... redde m'r nimm devun ! – Enfin... n'en parlons plus ! – qui retrace les événements traumatisants des cinq années de guerre de manière sensible et humoristique, si bien que beaucoup d'Alsaciens s'y sont alors reconnus. Il a eu entre autres pour élève Roger Siffer qui a repris le flambeau dans son propre cabaret La Choucrouterie. Germain Muller, associé à Mario Hirlé et Raymond Vogel, est le fondateur en 1946 du très populaire cabaret strasbourgeois « De Barabli » - Le parapluie en français - présentant des sketches et des revues en dialecte alsacien. De 1946 à 1992, quarante-quatre revues mêlant danses, chansons, saynètes et satire politique attirent un public nombreux et fidèle. « Le Barabli », rien que le mot, est une satire. Pendant la guerre de 14, les prisonniers alsaciens ou allemands n'avaient pas le même statut. Pour les distinguer, le chanoine Émile Wetterlé avait trouvé l'astuce avec le test du parapluie. Il montrait un parapluie en demandant « Wass esch dess ? » (« Qu'est-ce que c'est ? »), et les Alsaciens répondaient « s'isch a Barabli » comme on dit en alsacien, alors que les Allemands disaient « ein Regenschirm » et les Badois « s'isch a Schirm ». Un passage d'une de ses chansons composée avec Mario Hirlé dit : « Mir sin schins d'letschte, ja d'Allerletschte von denne Laetze wo noch so babble wie de Schnawwel 'ne gewachsen ésch » (Nous sommes – paraît-il – les derniers, les tout derniers de ces tordus qui parlent encore tel que le bec leur a poussé).

Par amitié pour Germain Muller, Jacques Martin, qui avait fait partie de la troupe du cabaret entre 1959 et 1962, participa au dernier spectacle du Barabli, lors du réveillon du nouvel-an 1989.En parallèle à sa vie de cabarettiste, Germain Muller a été pendant plus de vingt ans adjoint au maire de Pierre Pflimlin, autre figure emblématique non seulement locale et régionale mais aussi nationale et internationale. Les Alsaciens ont ressenti sa disparition, le 10 octobre 1994 comme la perte d'un ami proche qui leur avait montré la voie permettant d'assumer, par le rire et la dérision, les contradictions de la double culture.

 

MULLER-SIMONIS Pierre (1862-1930)

Religieux

d'Urmatt eut une action importante dans la création du parti du Centre catholique alsacien (1897-1902), puis se consacra à l'action sociale, spécialement au mouvement de la Caritas et devint président de Caritas international. Il fut nommé camérier de Sa Sainteté (1924).

 

MUNCH Ernest (1859-1928)

Organiste et chef de chœur

né à Niederbronn , organiste de l'église Saint-Guillaume, créa en 1884 le choeur de Saint-Guillaume, le pendant de celui de la cathédrale. Münch se spécialisa avant tout dans les interprétations des cantates et des passions de J. Séb. Bach avec un succès qui grandissait d'année en année. Sa sœur est l'épouse de Albert Schweitzer

 

Fritz MUNCH

 

MUNCH Fritz (1890-1970)

Chef de choeur et conservateur

fils d'Ernest né à Strasbourg, il continua l'oeuvre de son père et assura, à partir de 1924, la direction du choeur de Saint-Guillaume. Nommé directeur du Conservatoire de Strasbourg en 1929, il fut une des sommités de la musique religieuse en Europe.

 

 

Charles MUNCH

MUNCH Charles (1891-1968)

Chef d'orchestre

frèr e de Fritz, né en 1891, il devint, après la deuxième guerre mondiale, un des grands chefs d'orchestre. En 1935, il dirigea l'Orchestre philharmonique de Strasbourg et la Société des concerts du Conservatoire. A partir de 1937, sa carrière devait le conduire comme chef d'orchestre en Amérique où il mourut à Richmond en 1968.

 

MURNER Thomas (1475-1537)

Religieux

Thomas Murner se distingua comme ardent défenseur du catholicisme. Originaire d'Obernai, il se fit franciscain. Il mena une vie errante qui le conduisit à Paris, Cracovie, Prague, Vienne, Bologne, Rostock, Londres et qui se termina dans sa ville natale.

Docteur en théologie de l'Université de Fribourg en 1506, il devint professeur de théologie à Cracovie. De retour en Alsace, il dirigea le couvent des Franciscains à Strasbourg après 1520. Talent violent, satirique, très original, il s'attaqua dans une longue série d'écrits à la fois aux travers de ses contemporains, aux abus dans l'Eglise et à la Réforme.

Aussi suscita-t-il de nombreuses inimitiés : expulsé de Strasbourg, il se réfugia à Lucerne (1525). Mais à la demande de Zurich et de Berne il fut banni de la Suisse (1526). Fatigué de ses luttes, il rentra finalement à Obernai et y mourut en 1537. Il fut un des esprits les plus satiriques de son temps. Dans de nombreux écrits il combattit les travers de ses contemporains.

A partir de 1512 parurent sa Conjuration des fous (Narrenbeschwôrung), sa Corporation des fripons (Schelmenzunft), le Pré aux coucous (Gauchmatt) et d'autres dans lesquels il attaqua de la façon la plus véhémente les savants, les ecclésiastiques, les jurisconsultes, les seigneurs, souvent avec les expressions les plus injurieuses.

Ce fut encore le cas, quand il vitupéra contre les adhérents de Luther (Vom grossen lutherischen Narren). Pour son langage, ses expressions pittoresques, ses façons de traiter les sujets, il reste un des auteurs les plus originaux de la littérature alsacienne (mort en 1537).

 

 

 

N

 

 

NEFFTZER Auguste (1820-1876)

Journaliste

né à Colmar en 1820 de parents modestes qui devint le collaborateur d'Emile de Girardin, directeur dans « La Presse » (1844) et y remplit bientôt un rôle de premier plan, défendant avec courage le libéralisme. Lié d'amitié avec la plupart des grands esprits français d'alors, Victor Hugo, Taine, les Goncourt et d'autres, il ne cessa de lutter pour la liberté dans des articles très remarqués. Avec Charles Dollfus il fonda la Revue germanique pour le rapprochement de la France et de l'Allemagne, puis en 1861 un nouveau journal Le Temps qui, grâce à ses articles, devint un des journaux les plus lus de France. Il dénonça en particulier l'aventure de Mexico, puis le danger prussien ; la guerre de 1870-1871 lui donna raison. Mais alors, désireux de travailler encore pour l'Alsace, il voulut en faire un petit Etat indépendant et garantir ainsi la paix. Dans ce but il s'installa à Bâle en 1874, mais deux ans après, la mort l'enleva ; il n'avait que 56 ans.

 

NESSLER Victor-Ernest (1841-1890)

Auteur et compositeur

né le 28 janvier 1841 à Baldenheim (près de Sélestat). Fils de pasteur, il fait des études de théologie à Strasbourg, tout en prenant, en parallèle, des cours de composition. Après quelques oeuvres de musique religieuse, il connaît un premier succès avec son opéra "Fleurette", créé à Strasbourg en 1864. Il abandonne alors définitivement ses études de théologie et part se perfectionner au conservatoire de Leipzig auprès du compositeur Mortiz Hauptmann (un élève de Spohr). En 1868, son deuxième opéra "Dornröschens Brautfahrt" est créé à Leipzig. Deux ans plus tard, il obtient le poste de chef de choeur au Stadttheater, puis en 1878, de chef d'orchestre au Carola-Theater. Les créations se succèdent : "Hochzeitsreise" (1867), "Nachtwächter und Student" (1868), "Am Alexandertag" (1869), "Irmingard" (1876), Der wilde Jäger (1881), Otto der Schütz (1886). Deux oeuvres connaîtront un vrai triomphe : "Der Rattenfänger von Hameln", opéra en 5 actes, créé le 9 mars 1879 et "Der Trompeter von Säckingen", opéra en un prologue et 3 actes créé le 4 mai 1884. En 1888, il quitte Leipzig et retourne à Strasbourg. Il y meurt le 28 mai 1890 à 49 ans.

 

 

O

 

 

 

OBAMA Barak Hussein Jr (1961-?)

Homme Politique

Tout commence avec Johann (ou Hans, c'est pareil), l'un de ces Suisses venu repeupler l'Alsace après la Guerre de Trente Ans. Hans Gutknecht, lui, originaire du canton de Fribourg s'installe à Bischwiller. C'est là que naîtra, le 22 juin 1722, son fils Christian qui épousera une jeune fille du cru, Marie Madeleine Grunholtz. Comme de nombreux Alsaciens à la même époque, ils émigrent vers les Etats-Unis (qui ne le sont pas encore) où ils arrivent le 13 septembre 1749. Ils s'installent à Germantown en Pennsylvanie et anglicisent leur nom en Goodknight (traduction littérale de Gutknecht). De Goodknight on passe rapidement à Goodnight qui sera le nom de leur fils Samuel dont la fille, Catherine, épousera Jacob Dunham. Quatre générations plus tard, leur descendante, Ann, épouse Barack Hussein Obama. De cette union naîtra, le 4 août 1961, Barack Hussein Obama II. Un chef d'état originaire de Bischwiller... Rien de bien nouveau.

 

d'OBERKIRCH Henriette Louise (1754-1803)

Auteur et philosophe

Madame d'Oberkirch, née Henriette-Louise Waldner de Freundstein en 1754, épousa en 1773 le baron Siegfried d'Oberkirch et habita principalement au château d'0llwiller. Elle parlait avec une égale facilité le français et l'allemand, savait le latin et l'italien, cultivait la musique, la poésie et la peinture, s'intéressait à l'histoire. Elle fit de nombreux voyages, séjourna à Paris et à Versailles, où elle était reçue à la cour. Très observatrice, elle portait des jugements souvent sévères sur les princes. Elle laissa des Mémoires qui s'arrêtent en 1789 ; ils donnent un bon tableau de la France et de l'Alsace à la veille de la Révolution et révèlent une femme fine et d'une grande intelligence. Après les troubles de la Révolution (elle fut longtemps incarcérée), elle mourut à Strasbourg en 1803, n'ayant que 50 ans.

 

 

OBERLIN Jean Frédéric (1746- 1826)

Religieux et sociologue

Né à Strasbourg en 1746, il assura la charge de pasteur au Ban de la Roche à partir de 1767. Il y accomplit une oeuvre remarquable : construction d'une route vers la vallée de la Bruche, construction d'une école à Waldersbach (1771) et d'autres dans les années suivantes, création de salles d'asile et de cours postscolaires.

Il poussa au progrès de l'agriculture, du jardinage, de l'élevage par l'introduction d'une bonne sorte de pomme de terre, de plantes fourragères, de légumes, d'arbres fruitiers et par l'amélioration de la race bovine ; en outre, pour les longs mois d'hiver, il introduisit l'industrie cotonnière. Il fit construire des maisons plus spacieuses, plus saines, mieux aérées, veillant ainsi à un meilleur état de santé de la population.

Il fut à la fois pasteur, instituteur, médecin, ingénieur, agronome, exerça dans tous les domaines une activité féconde au profit des petites gens. Mort en 1826, Oberlin reste pour la postérité un exemple admirable. Louise Scheppler (1763-1837) le seconda efficacement ; elle s'occupa surtout des enfants et institua les salles d'asile qui, plus tard, se multiplièrent dans tout le pays, en Allemagne et en Angleterre.

 

OBRECHT Frédéric Ulrich (1646-1701)

Avocat et professeur de droit

Frédéric-Ulrich Obrecht, jurisconsulte, philosophe et professeur., né de vieille famille strasbourgeoise en 1646. Après des études brillantes et ayant acquis une grande renommée, il devint professeur de droit et avocat général à Strasbourg en 1682. Il fit la connaissance du grand prédicateur Bossuet, évêque de Meaux, et se convertit au catholicisme (1684). Aussi, dès 1685, le roi le nomma-t-il préteur royal de Strasbourg. Il s'adonna avec zèle et dévouement à sa tâche et mourut en 1701.

 

d'OFFENSTEIN François Joseph (1760-1837)

Militaire et homme politique

est né le 27 juillet 1760 à Erstein, où son père est boucher. Le 10 mars 1777, il s'engage dans le Régiment Royal Deux-Ponts qu'il quitte en le 23 décembre 1786 pour se réengager dans le Régiment Alsace-Infanterie dès le 1er janvier suivant. Il y reste jusqu'au 5 mai 1789. Le 14 juin 1789, il est nommé major de la Garde national sédentaire du canton d'Erstein puis, le 2 octobre 1791, est élu chef de bataillon du 1er Bataillon du Bas-Rhin. Le 23 août 1793, il est promu général de brigade puis, le 25 septembre suivant, général de division et commandant en chef de la place de Neuf-Brisach. Un commandement qui sera aussi bref que son ascension fut rapide.

Détaché avec sa division, le 9 mai 1794, pour renforcer l'armée de Moselle, il commet une importante erreur de stratégie, due à son manque d'instruction : sur une carte d'état-major, il confond une rivière avec une route. Cette erreur lui vaudra d'être destitué.

Il est réintégré le 28 juin 1796 (10 messidor an IV), mais au grade inférieur de chef de brigade (colonel) de la 10e 1/2 brigade d'infanterie de ligne, puis de la 77e 1/2 brigade d'infanterie de ligne le 24 juin 1797 et de la 44e 1/2 brigade d'infanterie de ligne le 28 avril 1799. Le 31 juillet 1799, il change d'arme et passe dans la cavalerie en tant que chef de brigade du 12e Régiment de Chasseurs à cheval puis du 7e Régiment de cavalerie.

Il est nommé membre de la Légion d'Honneur le 19 frimaire an XII (11 décembre 1803), puis officier le 14 juin 1804. En 1805, son régiment est affecté à l'armée d'Italie, avant de rejoindre la Grande Armée pour les campagnes de Prusse et de Pologne. Il se distingue lors de la bataille de Heilsberg, où il est blessé d'un éclat d'obus au genou gauche le 10 juin 1807.

Le 25 juin, il est promu général de brigade et créé baron de l'Empire le 26 juin 1809. Le 12 septembre de la même année, il est nommé commandant du département de la Haute-Marne, puis de la Dordogne. Il est admis à la retraite le 24 décembre 1814. Rappelé pendant les Cent-jours, il est chargé de la levée en masse dans l'arrondissement de Sélestat, il est définitivement admis à la retraite le 6 juillet 1816. Il se retire dans la Meuse où il meurt, à Mouzay, le 27 septembre 1837.

 

OHMACHT Landolin (1760-1834)

Sculpteur

né à Dünigen près de Rotweil au Wurtemberg , séjourna dès 1788 en Italie, dans l'atelier de Canova. Il vint en Alsace pendant la Révolution et créa à Strasbourg le monument du général Desaix. II orna de ses oeuvres différentes places publiques et des églises, réalisa surtout les six Muses sur la façade du théâtre ; il fit les bustes du professeur Koch, du pasteur Oberlin.

 

OLIVIER Jean Baptiste (1765-1813)

Militaire

né le 25 décembre 1765 Strasbourg. Son père est officier du Régiment d'Aquitaine (35e Régiment d'Infanterie de la Révolution). C'est de ce régiment qu'il devient enfant de troupe le 1er juillet 1770 avant de s'y engager en 1781. L'année suivante, il est promu caporal puis, en 1768, sergent. Il quitte le régiment en 1790 et rejoint le 4e bataillon de volontaires de la Moselle où il est nommé adjudant-major. En 1791, le bataillon est intégré à l'Armée de Moselle dont il devient chef de bataillon en 1792, puis général de brigade en 1793.

Suspendu de ses fonctions et arrêté pour pillage, il est réintégré dans l'Armée du Nord et participe à la bataille de Fleurus, ce qui lui permettra, le 26 juin 1794, de monter dans le premier ballon d'observation utilisé lors de combats. En 1797, il est nommé commandant de la 3e division du Corps du Centre de Sambre et Meuse puis de la 5eme division de l'Armée de Mayence. En 1799, il est nommé général de division à titre provisoire et participe à la campagne d'Italie, c'est là, au cours de la bataille de la Trebbia, qu'il aura une jambe emportée par un boulet.

En 1802, il est nommé général de division à titre définitif et, en 1809, prend la tête de la 16e division militaire dont le siège est à Lille. Le 19 janvier 1811, il est fait baron d'Empire. Il décède le 21 octobre 1813 lors d'une tournée d'inspection au château de Saint-André, à Witternesse (près de Béthune).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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