Quelques personnalités...
Sommaire de la page:
Alice HEINE
HEINE Alice, princesse de Monaco (1857-1925)
Son Altesse Sérénissime la princesse Alice de Monaco, princesse de Monaco, duchesse de Richelieu, de Fronsac, de Valentinois, de Mazarin, et de Mayenne, princesse de Château-Porcien, marquise de Jumilhac, des Baux-de-Provence, de Guiscard et de Chilly, comtesse de Carladès, de Thorigny, de Longjumeau, de Ferrette, de Belfort, de Thann et de Rosemont, baronne du Buis, de Saint-Lô, de la Luthumière, de Hambye, de Massy, du Calvinet et d'Altkirch, dame de Saint-Rémy, de Matignon et d’Issenheim.
Princesse de Monaco.
Marie Alice Heine, née le 10 février 1858 à la Nouvelle-Orléans (Louisiane) et morte le 22 décembre 1925 à Paris, fut duchesse de Richelieu puis princesse de Monaco.
D’origine catholique et juive, Alice Heine était la fille de Michel Heine (1819-1904), richissime banquier parisien, régent de la Banque de France de 1890 à sa mort, apparenté au poète Heinrich Heine, et de sa femme née Amélie Miltenberger, originaire d’une riche famille de Louisiane.
Alice naquit dans le quartier français de la Nouvelle-Orléans, au 900 de la rue Royale, où se trouvaient les hôtels de sa famille maternelle.
Elle épousa à Paris le 25 (civilement) et le 27 février 1875 (religieusement) Marie Odet Richard Armand Chapelle de Jumilhac , 7ème duc de Richelieu en 1879 (1847-1880).
Ils eurent deux enfants :
Le duc de Richelieu trouva la mort le 28 juin 1880 lors d’un voyage à Athènes.
Neuf ans plus tard, le 30 octobre 1889, la duchesse se remaria avec le prince Albert Ier de Monaco, dont le mariage avait été annulé en 1880 à la demande de sa femme Mary-Victoria, fille du duc de Hamilton, 1er pair d’Ecosse, et petite-fille de Stéphanie de Beauharnais, adoptée par Napoléon Ier.
Albert Ier épouse une blonde américaine de 32 ans, Marie Alice Heine (qui) a tenu à Paris un salon où elle a reçu ce qu’i y avait de plus brillant dans le monde ou parmi les écrivains et les artistes. Elle va attirer les uns et les autres sur le Rocher
(..) Le moment est venu où elle s’est lassée de voir son mari voguer toujours plus oin sur les mers et les océans. Le 30 mai 1902, un jugement a séparé officiellement les époux". (Alain Decaux, op cit, p.114 et 118).
Le prince Albert, passionné d’océanographie, lance à Liverpool le 27 novembre 1897 un magnifique navire laboratoire, baptisé le Princesse Alice en l’honneur de son épouse.
"C’est à bord de la "Princesse Alice II" que Richet et Portier découvrent un phénomène considérable : l’anaphylaxie, qui ouvre la voie aux recherches sur l’immunité" ( A. Decaux,op. cit., p.119).
Alice Heine fut la première princesse américaine de Monaco ; son premier époux était l’héritier du cardinal de Richelieu, le second mari celui du cardinal de Mazarin.
Marcel Proust s'en inspira pour créer le personnage de la princesse de Luxembourg dans " À la recherche du temps perdu".
Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise à Paris, dans la 94ème division.
Évocations
Elle est évoquée ainsi par Gabriel-Louis Pringué :
« La princesse Alice me disait en descendant chaque marche de l'escalier monumental [lors de la fête inaugurale de l'hôtel parisien que venait d'acheter une Américaine richissime] : "Quelle belle soirée, on connaissait tout le monde, sauf la maîtresse de maison." [...] Veuve du duc de Richelieu, elle faisait pour sa santé de longs séjours à l'île de Madère où elle rencontra le prince Albert de Monaco [...] L'ascendance américaine de La Louisiane lui avait légué une grande beauté et un immense charme [...] Désormais elle vécut une partie de l'année à Londres, étant une amie de la famille royale et personnellement de la reine Alexandra. Elle y habitait l'hôtel Claridge's, où elle avait loué à l'année un grand appartement [et] passait l'été dans son château de Haut-Buisson près de La Ferté-Bernard [...] petit château du dix-huitième siècle, aménagé avec le dernier confort anglais. Dans les boiseries du grand salon se trouvaient encastrés les portraits en pied du Cardinal de Richelieu, par Philippe de Champaigne, du Maréchal par Van Loo, et du Duc par Lawrence. Dans la bibliothèque, on pouvait admirer un très beau portrait de femme par Clouet [...] Les serres étaient magnifiques et la princesse y cultivait ces orchidées roses, dons de la reine Alexandra qui lui avait fait parvenir de Sandringham [...] Le cuisinier se montrait particulièrement remarquable. Très instruite, la princesse aimait s'entourer d'esprits cultivés, de littérateurs (Pierre Loti en juillet 1913), d'artistes et de politiciens [...] je rencontrai chez elle beaucoup de Britanniques [...] Le grand financier et politicien Joseph Caillaux venait souvent pour déjeuner de Mamers.»
Le petit château du Haut-Buisson à Cherré (Sarthe), sorte de « folie » bâtie en 1847, de style et non d'époque Louis XV - comme le dit Pringué - par le marquis de Jumilhac, a connu depuis un sort incertain; avec son domaine il a finalement été racheté à la Sorbonne par la commune de Cherré.
Le lien suivant permet de voir encore, malgré son délabrement et le pillage de son décor intérieur (cheminées de marbre et boiseries), les grands portraits en pied, certains mutilés, des Richelieu illustres décrits par Pringué - copies XIXe des tableaux originaux ? - les jadis confortables chambres de maîtres et d'invités, les salles de bains, l'office et les pièces de service dotés encore d'éléments d'origine (penderies ou « dressings », céramiques à « cabochons », lavabos et lieux d'aisance en faïence anglaise marquée) qui témoignent d'un très moderne cadre de vie, lointain écho du fastueux train de maison décrit vers 1910 par Paul Morand, dont l'ancien hôtel particulier parisien du richissime Moise de Camondo ( musée Nissim de Camondo ) donne une idée.
Paul Morand a ainsi décrit vers 1910 la nombreuse domesticité d'Alice de Monaco :
"Chez la princesse Alice de Monaco (...) où mon père m'avait introduit, Loti, Bourget et Maupassant avaient eu, à Paris, leur couvert mis pendant dix ou quinze ans (...) On y voyait, à table, le maître d'hôtel derrière sa maîtresse, ne servant qu'elle, et derrière chaque invité un valet, perruque passée au blanc d'Espagne. Même spectacle sur le yacht Princesse Alice, qui parfois, de Madère ou de Monaco, venait mouiller devant Saint-Marc : la gouvernante en noir des pieds à la tête, la première femme de chambre en chapeau et voilette, le valet privé en jaquette, les filles de cuisine en tablier à barrette, les maids, pour le service du salon, avec bonnet de dentelle, les filles de chambre en soie noire, les blanchisseuses en toile blanche, comme dans les romans de Mrs Humprey Ward". "Venises" (Gallimard, 1971, p. 65).
Iconographie :
Sources : Alain Decaux- Wikipédia et divers.
Princesse Alice
Yacht trois-mâts spécialement conçu pour l'océanographie, construit à Blackwall (Londres) pour le prince Albert Ier de Monaco, qui lui donne le nom de sa seconde épouse. Lancé le 12 février 1891, il arrive à Boulogne-sur-Mer le 16 juillet 1891 et effectue 7 campagnes océanographiques de 1891 à 1897 (Méditerranée, Açores). Remplacé en 1897 par le "Princesse Alice II", il est vendu en 1900 et rebaptisé Eberhard, puis Ellinor en 1903, et réquisitionné par le gouvernement britannique en 1914
Princesse Alice II
Yacht spécialement conçu pour l'océanographie, construit à Birkenhead (GB) pour le prince Albert Ier de Monaco. Lancé le 27 novembre 1897, il effectue des campagnes dans l'Atlantique et au Spitzberg, puis est vendu en 1910 à des Anglais qui le rebaptisent Beryl. Utilisé comme escorteur par la Kriegsmarine, il est sabordé près de Marseille en août 1944
"
Marguerite Miltenberger, secrétaire de sous-préfecture de 1945 à 1990, revient sur le passé glorieux de la sous-préfecture d'Erstein.
C'est la mémoire de l'ancienne sous-préfecture d'Erstein. De novembre 1945 à juillet 1990, Marguerite Miltenberger, , y a travaillé en tant que secrétaire générale. Dans cet édifice de style prussien, construit en 1880 sur l'emplacement de l'ancien couvent, l'Ersteinoise, a vu défiler de nombreux sous-préfet d'Erstein, poste aujourd'hui supprimé.
Lorsqu'elle a pris ses fonctions, raconte-t-elle, l'arrondissement d'Erstein, était composé d'une cinquantaine de communes. Parmi elles, Geispolsheim, Ostwald, Lingolsheim et Illkirch.
« Le premier sous préfet avec lequel j'ai travaillé s'appelait Frédéric Gerst. Il est décédé depuis. Il avait appris le métier de menuisier et apportait des troncs entiers au bureau dans l'espoir de se remettre à l'ouvrage », sourit-elle. Un autre sous-préfet ne parlait pas alsacien. « J'ai dû lui apprendre son discours », précise-t-elle.
Elle se souvient aussi de la venue de l'épouse du Général Leclerc, de sa visite à son ancien quartier général.
Son travail, poursuit-elle, consistait pour beaucoup à renseigner les maires des différentes communes du canton d'Erstein.
« À l'époque, ils n'étaient pas formés comme maintenant. Certains ne parlaient pas français
et ne connaissaient pas les démarches administratives. Alors, on était là pour les conseiller », pointe-t-elle.
Une quinzaine d'employés travaillait alors dans les locaux de la sous-préfecture. Et certains dossiers traités n'avaient rien à voir avec ceux d'aujourd'hui.
« On s'occupait de la lutte contre la prolifération du grand hamster. Des primes étaient offertes à ceux qui en rapportaient », s'amuse Marguerite Miltenberger.
En 1970, les fonctions de la secrétaire générale ont changé de manière radicale. Pour cause, un texte paru au Journal officiel le 30 septembre de cette année-là a officiellement supprimé le poste de sous-préfet d'Erstein.
« Les maires avaient fait circuler des pétitions et écrit des lettres pour le conserver », raconte
Marguerite Miltenberger. En vain.
Un décret du 24 mai 1974 est ensuite venu rattacher les cantons d'Erstein, Benfeld, Obernai à l'arrondissement de Sélestat qui est devenu « Sélestat-Erstein ».
« Nos bureaux ont alors été conservés en tant qu'annexe. Le sous-préfet de Sélestat pouvait venir ici quand les maires ne pouvaient pas se déplacer. Mais, généralement, on correspondait avec lui par serviette administrative. On s'envoyait des billets doux », sourit-elle.
Ne restaient alors plus à la sous-préfecture que quatre employés.
« On s'occupait principalement des demandes de passeports, de carte d'identité et de carte grise », ajoute l'ancienne secrétaire.
À cette époque, les logements de fonction étaient occupés par le sous-préfet des cultes. Le concierge et le chauffeur étaient mis à sa disposition.
Puis en 1990, l'intégralité des services a été regroupée à Sélestat. L'annexe de la sous-préfecture a définitivement fermé ses portes. En même temps, Marguerite Miltenberger
partait à la retraite. Les bâtiments ont été restitués à la commune d'Erstein qui a engagé leur rénovation. Ils ont accueilli les bureaux de la DDA et du SIVOM (syndicat intercommunal à vocations multiples).
Aujourd'hui, les services techniques, jeunesse, éducation, sport loisirs et tourisme de la Ville y ont établi leur quartier. L'édifice de l'ancienne sous-préfecture d'Erstein fait actuellement peau neuve. D'importants travaux de rénovation des pierres de taille, d'isolation, de toiture sont menés, pour un coût de 180 000 €.
par Sonia de Araujo ,
En complément de cet article, permettez moi de vous indiquer que sa retraite en 1990 n'a
pas marqué la fin de son action pour les Ersteinois.
Sous l'impulsion de M. Robert Lausecker (ancien adjoint au Maire et surtout grand connaisseur de l'histoire locale), une équipe d'archivistes bénévoles s'est constituée en 1991 (Liane Holfert, Marguerite Miltenberger et Etienne Siegel). Elle s'est attelée à la reconstitution des archives municipales. Par là entendons, trier de très nombreux documents en vrac, les reclasser en boîte archives et constituer un premier inventaire méthodique de l'existant. Cette équipe a été renforcée en 1998 par M. Jean Louis
Eschbach qui a pris en charge l'informatisation de l'inventaire et la généalogie des habitants.
C'est sous cette double casquette (et bien d'autres encore) qu'elle a continué à servir les habitants d'Erstein en leur conservant, partant de très loin, en créant, en maintenant en état de fonctionnement leur mémoire papier que sont les archives municipales d''Erstein. Qu'elle en soit remerciée.
Pour l'anecdote Marguerite est une très lointaine cousine de la deuxième épouse d'Albert 1er Prince de Monaco, elle même précédemment Duchesse de Richelieu
(citée ci-dessus).
Marguerite nous a quittée en 2015 emportant avec elle un pan de la mémoire d'Erstein.
Jean Louis Eschbach
Notes du webmeste:
Cet articles des DNA ont été publiés avec l'aimable autorisation de l'auteur et de Mlle Marguerite Miltenberger .
Sessenheim - École élémentaire DNA du 7/05/2013
Pour commémorer le 200 ème anniversaire de la mort de Frédérique Brion, les élèves des écoles de Sessenheim et de Meissenheim font œuvre commune afin de réaliser un film d'animation.
La collaboration scolaire franco-allemande est issue d'une initiative du Cercle de confluence Frédérique Brion, avec Elisabeth Vinée et Thomas Frenk, qui avait proposé à la municipalité de donner le nom de Frédérique Brion à l'école de Sessenheim, rejoignant en cela l'école de Niederroedern — son lieu de naissance — et celle de Meissenheim.
Leur travail est placé sous la direction de leur professeur Sylvie Hentsch en collaboration avec Christian Pfitzner, directeur de la « Friederike Brion Schule » de Meissenheim. Le film d'animation retrace, d'une part l'idylle de la fille du pasteur de Sessenheim avec le poète Johann Wolfgang Goethe, d'autre part la vie de Frédérique Brion à Meissenheim, où elle est décédée en 1813. Le métrage est réalisé en totalité par les enfants qui en ont écrit le scénario, créé les personnages, réalisé la mise en scène et sonorisé le film. Le titre
« Meine Dichtung und Wahrheit » rappelle l'œuvre de Goethe.
La première de leur œuvre, les élèves la présenteront lors du « baptême » de leur école et leur contribution aura une place d'honneur lors des manifestations pour la commémoration du 200 ème anniversaire de la mort de Frédérique Brion.
Un film d'animation franco-allemand sur la vie de Frédérique Brion
La semaine dernière, à l'école élémentaire de Sessenheim, les élèves du CM2 de Sylvie Hentsch ont présenté leur film franco-allemand sur Frédérique Brion.
Le film a été réalisé sur une idée du Cercle de confluence Frédérique-Brion, avec Élisabeth Vinee et Thomas Frenk, en coopération avec l'école allemande de Meissenheim. Evelyne Gebhardt, députée européenne, et Hans Georg Brion, un descendant en ligne directe du frère de Frédérique Brion (qui partagea une idylle avec Goethe, de passage à Sessenheim) ont parrainé ce travail.
Dans le cadre de ce projet transfrontalier, l'école de Sessenheim portera le nom de Frédérique-Brion. Trois établissements scolaires, celui de Niederroedern (où la jeune femme est née en 1752), celui de Sessenheim et celui de Meissenheim (où elle est décédée en 1813) porteront dorénavant le nom de celle qui inspira à Goethe les célèbres Sesenheimer Lieder.
Sylvie Hentsch et Christian Pfitzner, le directeur de l'école de Meissenheim, avec Thomas Frenk pour la régie commune furent les chevilles ouvrières de cette réalisation.
Le scénario du film d'animation fut rédigé par les élèves : ils dessinèrent, colorièrent, découpèrent les sujets et, avec la caméra et l'ordinateur, réalisèrent ce film de 18 minutes avec plus de 30 000 prises de vue. Par ce biais, ils ont raconté la vie de Frédérique Brion à Sessenheim avec l'écrivain et poétèe allemand Goethe, puis à Meissenheim.
La salle communale de Sessenheim a accueilli un public nombreux, avec notamment Johannes Kippenberg du comité de la Goethe Gesellschaft de Weimar, le maire de Sessenheim Robert Metz et le conseil municipal, la famille Brion de Göttingen et des représentants de l'université et de la Goethe-Gesellschaft de Karlsruhe.
Evelyne Gebhardt a félicité par courrier les élèves pour leur réalisation transfrontalière.
18-minütiger Animationsfilm als deutsch-französisches Schulprojekt von Sessenheim und Meißenheim.
MEISSENHEIM/SESSENHEIM (BZ). In Sessenheim fand die Premiere der Filmanimation statt, die im Rahmen eines deutsch-französischen Schulprojekts anlässlich des Friederike-Brion-Jahres erstellt worden war. Das Projekt steht unter der Patenschaft der französischen Europaabgeordneten Evelyne Gebhardt und Hans-Georg Brion (als direkter Nachkomme von Friederike Brions Bruder Christian).
Premiere in Sessenheim, im Juni in Meißenheim
Die Schulen von Meißenheim und Sessenheim hatten den Animationsfilm nach einer Idee des deutsch-französischen "Cercle de Confluence Friederike Brion in" in monatelanger Arbeit erstellt, geleitet von Elisabeth Vinèe und Thomas Frenk. Im Zuge dieses grenzübergreifenden Schulprojekts wird auf Initiative des Cercle die Schule in Sessenheim nach Friederike Brion benannt. Zukünftig, so heißt es im Pressebericht des Cercle weiter, werden die Schulen im Elsass Niederroedern und Sessenheim sowie in Meißenheim den gleichen Namen tragen.
Drehbuch
In Kooperation mit dem Cercle de Confluence erstellten die Schüler ein Drehbuch. Analog wurden in mühevoller Arbeit die Szenen gezeichnet, mit Hilfe einer Trickfilmbox via Kamera und Computer aufgenommen und zu einem 18-minütigen Film aus über 30 000 Bildern zusammengestellt. Der Film erzählt die Lebensgeschichte von Friederike Brion und speziell ihre Romanze mit Johann Wolfgang von Goethe in Sessenheim und ihr späteres
Leben als die "gute Tante" von Meißenheim, wo sie 1813 starb und beerdigt wurde.
Aufführung in Meissenheim
Im vollbesetzten Gemeindesaal von Sessenheim wurde der Film uraufgeführt. Unter den Gästen waren neben Bürgermeister und Gemeinderäten der Vorstand der Goethegesellschaft Weimar, Johannes Kippenberg, Familie Brion aus Göttingen, Vertreter der Hochschule Karlsruhe und der Goethegesellschaft Karlsruhe.
Die EU-Abgeordnete Evelyne Gebhardt überbrachte ihre Glückwünsche in Form eines Briefes. Johannes Kippenberg teilte in seiner Begrüßungsrede mit, dass dieses Schulprojekt allen Goethegesellschaften weltweit im nächsten Newsletter vorgestellt werde.
Produktion
Der Film wurde in einer französisch-elsässischen sowie deutsch-elsässischen Version produziert. Die deutsche Version wird im Juni bei einer Schulveranstaltung der Friederike-Brion-Schule in Meißenheim vorgeführt.
Für die Schule in Sessenheim war Klassenlehrerin Sylvie Hentsch die verantwortliche Kraft für das Filmprojekt, für die Meißenheimer Friederike-Brion-Schule Rektor Christian Pfitzner, der gemeinsam mit Thomas Frenk Regie und die technische Leitung innehatte. Elisabeth Vinèe und Thomas Frenk sei es wichtig gewesen, so der Pressebericht, dass es sich um ein Projekt der Schüler aus dem Elsass und Baden handelt in Kooperation mit dem Cercle.
Den Schülern beider Rheinufer sollte ihre gemeinsamen Wurzeln der drei Kulturbereiche
Deutschland, Frankreich und Elsass transparent gemacht und sie dafür sensibilisiert werden.
BADISCHE ZITUNG du 30/11/2009
Meissenheim/Erstein
Delegation in der "Missner Au" im Elsass
In den elsässischen Rheinauen haben Vertreter aus dem Ortenaukreis und dem Elsass einen alten Grenzstein als Freundschaftsstein an seinem angestammten Platz in der "Missner Au" enthüllt.
Seit Thomas Frenk als Tourismusbeauftragter der Gemeinde Meißenheim ist, hat er sich auch in vielen Facetten um die bessere Zusammenarbeit
über den Rhein ins Elsass Gedanken gemacht und sind bereits starke Bande zu den Nachbarn geknüpft worden. Jetzt haben er und ein Großaufgebot an Vertretern aus dem Elsass und dem Ortenaukreis in der
"Missner Au" einen Freundschaftsstein enthüllt.
Thomas Frenk hatte mit Mitarbeitern und Freunden aus dem Elsass auch immer wieder Exkursionen in den Rheinauen im Elsass unternommen. Dort befinden sich die früheren Wiesen der so genannten Missner
Au. Früher schon wurden alte Grenzsteine aufgespürt. Dabei kamen Frenk und der Präsident des Vereins Conservatoire des Sites Alsaciens Theo Trautmann zur Idee, dass ein solcher Stein wieder zurück in
die frühere Missner Au in den elsässischen Rheinauen kehren und als Freundschaftsstein aufgestellt werden sollte.
Dies geschah dann am 18. September dieses Jahr, im Beisein des Prefect des Elsass und Vertretern des Elsass-Regionalrates vor laufender Kamera des Lokalsenders Erstein.
Wir könnten einmal mit dem Président Theo Trautmann vom Conservatoire des Sites Alsaciens ( CSA ) eine Führung durch das RESERVE NATURELLE in Erstein machen. Dieses Gebiet gehörte bis 1918 zu Meißenheim. Dort steht auch der Freundschaftsstein von 2009.
Hier ist eine alte Karte von 1880 von der damaligen Missner Au in Krafft. Im Jahre 2009 habe ich mit Monsieur Trautmann vom CSA und Maire Willer einen Freundschaftsstein im RESERVE NATURELLE aufgesellt.