Toute reproduction, (copie d'écran, copie du site partielle ou complète)

est interdite sans autorisation écrite préalable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Association pour la préservation et la conservation

du patrimoine culturel

et traditionnel

d' Erstein

 

 

 

 

 

Notre devise :

Conserver le passé,

dans le présent,

pour pouvoir le transmettre

au futur

 

 

 

 

 

 

Le premier site a été créé le

1er novembre 2012

par son webmestre

et propriétaire

Jean Louis Eschbach

sous la dénomination

Vieil-Erstein.fr

 

Il a été clos le

1 / 7 / 2018

avec 600 000 clics

à son actif.

 

Ce nouveaux site a été ouvert le

1er juillet 2018

Il appartient désormais à l'association et est mis en oeuvre par :

 

Jean Louis ESCHBACH

 

 

 

 

 

 

 

Ancienne version du 

site Vieil-Erstein.fr avait

 

600 000  clics

au compteur

 

auxquels se rajoutent

 

Site Vieil-Erstein.alsace nouvelle version

 

clics

 

soit plus d'un million de clics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COMMUNIQUES

 

 

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 les 3èmes mardi

de chaque mois

 

 

Réunion

 du   comité

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

 

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Assemblée générale

2022

de l'association a eu lieu le

31 mars 2023

 

à 20h en la

salle Conrath

de la Maison

des Œuvres

 

La prochaine AG

est prévue pour

mars 2024

 

 

 

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Association

Le Vieil Erstein

ùn rund um's Kanton

1 place de

l'Hôtel de Ville

67150  ERSTEIN 
 

 

Téléphone :

03 88 98 64 99

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Anciens métiers d'Erstein

LES  MEUNIERS

 

 

 

 

 

Le moulin

 

 

Le moulin à eau, attesté en Europe depuis l'Antiquité (il est décrit dans le Traité d'architecture de Vitruve4), est plus ancien que le moulin à vent. La plus ancienne machine à eau connue utilisant

un système de bielles et manivelles est représentée sur un bas-relief du IIIe siècle après J.-C. à Hiérapolis en Turquie.

 

La Scierie de Hiérapolis actionnait une paire de scies destinées à couper de la pierre. C'est la plus ancienne machine connue utilisant un système de bielles et manivelles.

 

Au Moyen Âge, le moulin à eau se développe parallèlement à la disparition de l'esclavage, à partir du IXe siècle : l'utilisation de l'énergie hydraulique plutôt qu'animale ou humaine permet une productivité sans comparaison avec celle disponible dans l'Antiquité (chaque meule d'un moulin à eau peut moudre 150 kg de blé à l'heure ce qui correspond au travail de 40 esclaves).

 

Le moulin à eau, tout comme le moulin à vent, a été supplanté au XIXe siècle par l'arrivée de la machine à vapeur, puis par le moteur électrique.

 

 

Types d’alimentation des moulins à eau 

 

Les premières roues étaient horizontales. Leur rotation était transmise verticalement à l'étge supérieur pour faire tourner les meules appelées à écraser le grain pour en faire de la farine.
Par la suite, elles devinrent verticales et transmettaient l'énergie nécessaire à l'aide de différents engrenages plus ou moins sophistiqués.

Elles étaient de 4 types:

 

 

La roue "par dessus".

 

L'eau est menée par un canal préalablement aménagé au-dessus de la roue et c'est le poids de l'eau qui la fait tourner. Plus le débit est important, plus la roue tourne vite.

 

En conduisant l'eau au-dessus de la roue, c'est la chute de l'eau qui transmet son énergie à la roue ; l'usage de roues à godets permet un rendement supérieur.

 

La roue "par dessous".

 

C'est la force du courant qui fait tourner la roue. Dans ce cas, plus la pente de la rivière est importante, plus la roue tourne vite.

 

L'eau arrivant sous la roue, lui transmets une partie de son énergie cinétique.

La roue "de poitrine".

 

C'est une compilation des deux précédentes. Elle utilise conjointement le poids de l'eau et sa vitesse pour tourner.

 

Dans ce moulin au fil de l'eau, c'est le courant du cours d'eau ou du bief passant par l'abée qui entraîne la roue à aubes par sa partie inférieure.

La roue "de côté".

 

C'est également une compilation des précédentes. Elle utilise conjointement le poids de l'eau et sa vitesse pour tourner.

 

Le flot du bief passant latéralement entraîne la roue à aubes placée placée perpendiculairement au courant.

 

À partir de la révolution industrielle, et plutôt au XXe siècle, certains moulins utilisent une roue horizontale (à axe vertical) également dite « turbine », en particulier dans le cas des moulins

« à retenue », qui sont en général de taille modeste. Le niveau d'eau est maintenu à une hauteur suffisante en amont du moulin par un barrage ou un seuil muni d'un déversoir. Ce matériel est

réputé pour blesser ou tuer les poissons, alors qu'ils franchissent sains et saufs les roues à

aubes.

 

Dans tous les cas une grille protège la roue ou la turbine des branches, troncs ou objets amenés

par le courant qui pourrait endommager ces pièces. Cette grille doit être nettoyée régulièrement.

L'énergie produite par un moulin à eau est utilisée localement. Elle est transmise et

éventuellement démultipliée mécaniquement à l'appareil à mouvoir, par l'intermédiaire

d'engrenages ou de courroies.

 

 

 

 

 

Utilisation des moulins

 

Les moulins à eau étaient utilisés pour de multiples usages avant l'ère industrielle, comme :

  • moudre des céréales, l'usage le plus ancien ;
  • pour extraire l'huile des oléagineux : noix, colza, etc
  • dans l'industrie forestière, les scieries ;
  • pour le textile : foulons, métiers à tisser ;
  • pour le travail des métaux : meules, forges, marteau-pilon ;
  • pour actionner des pompes.moulin à papier : du XIIIe au XVIIIe siècle, l'énergie du moulin servait à défibrer les chiffons détrempés en pâte à papier en actionnant une pile à maillets, ensemble de pilons munis de pointes. Au XIXe siècle, elle actionne en outre la machine à papier en continu. Mais le terme moulin est alors abandonné au profit du terme papeterie.

 

Hydrographie autours des moulins

 

 

Exemple local; emplacement des moulins ersteinois et des pertuis

 

 

 

  Equipements en amont du moulin

.

Exemple de plan de situation d’un moulin

Un déversoir assure diverses fonctions :

  • Envoyer un « trop plein » d'eau vers un « bras de décharge », pour étaler une crue quand le débit en amont provoque une montée d'eau incompatible avec la capacité d'absorption des vannages ou de moulins recevant cette eau.
  • Conserver une hauteur minimale d'eau en amont d'un bief (les biefs servaient aussi de réserve d'eau et de poissons nourris par les déchets de meunerie et vers de farines sous les moulins à eau produisant le froment ou d'autres farines). Maintenir en amont du déversoir une hauteur importante d'eau dans la rivière permettait aussi d'utiliser des pierres gélives (moins coûteuses et plus facile à tailler) pour les radiers, les fondations et la partie basse et immergée des maçonneries de berges.
  • permettre un débit de fuite, détournant la rivière lorsqu'il faut la barrer provisoirement pour l'assécher en aval, afin par exemple d'y faire des travaux (de réfection d'un radier, d'un     vannage, d'un mur, ou d'un support de roue à aubes.
  • certains déversoirs peuvent être conçus comme passe à poissons.

 

Equipement du moulin à eau

 

 

Maquette montrant la disposition intérieure des équipements d'un moulin à eau

 

 

Maquette du mécanisme de transmission de la roue à aubes vers la meule à grains

L'énergie produite par la roue ou les ailes donne un mouvement circulaire. Celui-ci est transmis et/ou transformé de différentes façons :

 

Engrenages

Le mouvement circulaire dans un plan vertical est transformé en mouvement rectiligne discontinu dans le plan vertical (moulin à huile à pilons, moulin à forger, moulin à papier à maillets).

 

Arbre à cames

Le mouvement circulaire dans un plan vertical est transformé en mouvement rectiligne continu dans le plan vertical ou horizontal (moulin à scier le bois ou la pierre, moulin à pomper l'eau).

 

Bielle-Manivelle

Le mouvement circulaire dans un plan vertical est transmis par des engrenages : il reste un mouvement circulaire, soit dans le plan vertical (moulin de drainage, moulin à huile à meule, moulin à couleurs ou à poudre), soit dans le plan horizontal (moulin à farine ou à écorces).

 

Engrenages de la conversion de lénergie hydraulique en énergie mécanique

 

 

 

Les moulins travaillant à un échelon local étaient indépendants parce que mus par l'eau ou le vent. Des exemples de mécanisme merveilleusement simple d'un moulin à eau.

 

Les meules, malgré leur poids, plusieurs tonnes, ne représentent qu'une petite partie du système.

 

Plusieurs paires de meules sont nécessaires, chacune ayant ses propres engrenages qui peuvent être mis en prise ou dégagés de l'engrenage principal.

 

 

 

 

Quelques shémas complémentaires

.

 

 

Fonctionnement des meules d'un moulin

 

 

 

La paire de meules constitue le cœur du moulin. Dans cet ensemble protégé par l'archure (14), la meule dormante (8)

est installée sur un support (12) qui est fixé à une poutre (13). Le petit fer (11) est animé d'un mouvement de rotation provenant de la roue à eau ou des ailes du moulin. Il se prolonge par la fourchette (10) au niveau de laquelle est fixée l'anille (9) appelée aussi fer à moulin. Cette pièce métallique, généralement en forme de X, est incrustée ou scellée

dans la meule courante (7) et sa fonction principale est de transmettre le mouvement à la meule tournante.

 

D'un point de vue historique, l'apparition de cette pièce mécanique est considérée comme une révolution technologique

qui bouleversa les performances des meules et moulins. Le réglage de l'écartement des deux meules se fait au niveau

de la fourchette par le système dit des leviers de la trempure qui permet d'agir sur la meule tournante en la soulevant

ou en la laissant descendre par l'anille. Ce réglage de l'écartement doit être rectifié lors de chaque séance de mouture

et peut varier très fortement en fonction de paramètres tels que la température, l'humidité de l'air, l'humidité du grain, la variété de blé.

 

 

 

Le grain à moudre est versé dans la trémie (1) et s'écoule dans l'auget ou esclop (2) dont l'inclinaison est réglée par une corde fixée à un contrepoids appelée baille-blé (3). L'auget est prolongé par un manche (4) terminé par le cabalet parfois sculpté en tête de cheval. Ce manche est maintenu au contact du babillard (5), appelé aussi frayon, cornilhet, fuseau ou encore quenouille selon les régions et qui est mis en rotation avec la meule. Sa section n'étant pas ronde, l'auget reçoit de petites secousses horizontales associées au passage des arêtes du babillard, ce qui favorise l'écoulement du grain dans l'œillard (6).

 

 

Le babillard fonctionne donc comme un vibreur : il s'agit d'un dispositif d'alimentation automatique. Le mouvement répété de l'ensemble génère un bruit régulier correspondant au « tic-tac » du moulin.

 

 

 

 

 

 

 

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