d' Schwartz Comtel
4, rue des Jardins
A la fenêtre Philippine née Woerth et sa petite dernière Elisabeth, son mari Aloyse Comte,
Cette maison construite à la fin du XIXe siècle a été par la suite rehaussée d'un étage.
On différenciait les deux frères Comte par leur couleur de cheveux. Aloyse était noir donc le «Schwartz Comte'l» et l'autre blond avec une
moustache rousse. Il fut surnommé le «Rot Comte'l».
Voilà d'où provient le «Hoftname » des deux frères.
d' Rot Comtel
32, rue du Chat
On peut voir, sur le cheval, Joseph Comte. A côté sa femme Julia née ANDLAUER et leurs enfants Germaine et Armand.
Eugène WETTERWALD a acheté cette ferme en 1952 et mena l'exploitation jusqu' à sa retraite en 1980. C'est son fils Jean qui a pris la relève dans la ferme du Kornwärfer.
s' Graffe
56, rue du Général de Gaulle
(Ferme disparue)
La ferme a été probablement construite vers 1800 par Jean Georges Jehly époux de Angst Marie Ursule.
Cette ferme était habitée par la famille GRAFF. Les dépendances ont été incendiées en 1956.
Depuis quelque temps, les granges ont été
transformées en plusieurs appartements par le nouveau propriétaire.
s' Burger Martel
66, rue du Général de Gaulle
La ferme doit avoir été construite fin XVIIIè par Martel (Martin) Burger, dit le vieux, époux de Spraul Elisabeth. Ce qui est sur c’est que son fils Martin dit le jeune en était propriétaire en 1833.
Cette ferme est située face à l’ancienne entrée de la filature de laine peignée et avait pour voisin l’imprimerie-papeterie Deppen
anciennement restaurant « zum Karpfen » « à la carpe »
A noter sur la photo ci contre que le tramway passait devant cette ferme.
s' Gillet's
18, rue du Rempart
Cette maison aurait été édifiée fin XVIII par Laurent Jehl et son épouse Boeschpflug Catherine. Elle passa ensuite aux mains de leur fille Thérèse épouse de Gillet Joseph.
Jusqu’en 1975, Ernest Baehrel exploita cette ferme.
En face de cette propriété, il y avait le fossé où coulait l’eau qui entourait l’enceinte du bourg d’Erstein.
A proximité du Kronenbür se trouvait la "Naegel Wehr". Ce barrage à aiguilles, se trouvant sur le canal de dérivation de l'ill, permettait de réguler le niveau du canal du Rhône au Rhin. Sur une structure métalique étaient enchassés des pieux (aiguilles) amovibles. Le barrage ne faisait obstacle à l'écoulement de l'eau mais ralentissait le flux.
s' Rappel Natz ou s' Spenner Natz
1, route du Rhin
(ferme disparue)
La ferme à l'origine a été construite par Ignace Spenner (1798-1874) sur le terrain hérité de sa grand-mère Anne Marie Andres née Rapp.
La ferme étant devenue trop petite, Ignace Andres, son descendant par alliance, l'a arraché et reconstruite en 1895.
En 1940 et 1945, la ferme a subit d'importantes dégradations suite au dynamitage stratégique du pont de l'Ill et a dû être partiennement reconstruite.
Le dernier propriétaire en était Marcel Andres. Après sa mort, la ferme a définitivement disparue en 2012 remplacée par des immeubles.
s'Koepfel Seppel
3, rue de l'Etoupe
( ferme disparue )
L’origine de la ferme remonte certainement à Jean Georges KOPF grand-père du Kopfelseppl ». L'arrière-grand-père de Flora EHRHARD s'appelait donc Joseph KOPFF, voilà d'où provient le «Hoftname».
La fille de Joseph, louise KOPFF se maria avec Xavier EHRHARD originaire d'Osthouse. Xavier, s'occupait de l'agriculture et Louise du
bistrot « Zum Hirsch » « Au cerf ». Il était également menuisier et fabriquait des petits cercueils pour les enfants qui décédaient en bas âge. Leur petite-fille Flora vendit sa propriété à un promoteur qui la rasa pour la remplacer par un immeuble d'habitation.
s' Wagner Ambros
14, rue du Vieux Marché
( ferme disparue )
En face de la propriété de Louis Woerth se trouvait la ferme de Jules Heym. La maison a été construite par le charron Jean Michel Heym époux de Catherine Hurter vers 1760 et est restée dans la famille.
Elle fut démolie durant l'année 1972 pour faire place à l'extension (préau + batiement arrière) de l'école
Anne Frank.
Le surnom de la ferme provient du grand-père de Jules qui se prénommait Ambroise (Ambros) et qui était charron de son état (wagner ou wöjner en dialecte).
d' Altsternebür
10, rue Brûlée
(ferme disparue )
Jean Martin Kuhn (1733-1788) agriculteur de la rue « Brulée » exploitait une ferme et accessoirement une brasserie-cabaret « Zum Stern ». Celui-ci eut 3 fils : Georges l'ainé, reprit la ferme de ( ?) Grande–rue des Haricots (Poste), Jean Adam le second déplaça le cabaret à l'angle de la rue de la Schleif (Pente) et de la rue de Brisach (De Gaulle) et le troisième Francois Joseph resta dans cette ferme paternelle.
L'origine du surnom de la ferme provient donc de "Stern" et "Bür" (paysan).
La ferme a été rachetée par la Municipalité pour la construction de l'extension de l'hôpital civil d'Erstein.
La famille Kuhn a continué son exploitation à partir de sa nouvelle ferme
sise 3, rue de Molsheim.
s' Deller Louis
9, rue de la Poste
(ferme disparue )
Cette ferme pourrait avoir été construite avant 1833 par Ignace Heim. François Antoine Deller l'aurait achetée pour y installer son atelier de charron.
C'est sa petite-fille Emma Reibel épouse de Ernest Eugène Kuhn qui l'a donnée à son fils Louis Ambroise Johachim dernier occupant du lieu.
Cette petite ferme a été démolie en 1967 et a laissé sa place à un immeuble en 1998.
d' Luenebasche
, rue du 28 Novembre
( ferme disparue )
A la fenêtre se trouve Elise Volck née Woerth.
Sous la fenêtre de l'étage, nous pouvons voir une croix de Saint-André. Ce symbole de la fécondité se rencontre souvent en Alsace tantôt sur le pignon des habitations et tantôt sur les granges.
Le nom de ferme provient d'un ancien propriétaire qui se nommait Lehnhardt (Luene) Sébastien (Basche).
A gauche de cette ferme se trouvaient la maison et l'atelier du sabotier Fischer. Suspendue à l'angle de la maison, l'enseigne montre le talent de l'artisan.
Cette maison a été démolie en 1965 et c'est Rohmer Bernard qui a construit sa maison sur cet emplacement.
s' Kornmann's
1, rue Mercière
( ferme disparue )
La ferme fut acquise par Martin Kornmann vers les 1820 à Francois Antoine Manière.
Le dernier propriétaire exploitant fut son petit-fils Jean Philippe Kornmann (également Maire d'Erstein de 1919 à 1936). Sa veuve vendit une partie de la propriété. En 1957, la maison d'habitation fut conservée et les dépendances furent démolies pour y construire l'actuelle Caisse d'Epargne
s' Kieffer Florie
2, rue Mercière
( ferme disparue )
Ce fut Francois Joseph Kieffer (1734-1810) qui fut le premier exploitant de cette ferme. Son fils Florent Kieffer fut à l'origine du surnom de la ferme (Florie étant un diminutif de Florent).
Cette maison était habitée par son arrière-petit-fils Ernest Kieffer époux d'Elise Ringeisen, lorsqu'elle fut ravagée par un incendie lors des combats de la libération, le 28 novembre 1944.
Elle fut remplacée par une construction en pierre.
s' Bachele
3, rue Jean Philippe Bapst
( ferme disparue )
Cette petite ferme fut construite après 1850 sur l'emplacement de la grange de Ignace Hilt par Ignace Bach (1819-1890) époux de Marie
Louise Messerschmitt. Sa fille Marie louise épousa François Xavier Wilhelm. Emile, son fils, fut le dernier exploitant actif de cette ferme.
Cette propriété fut achetée par la ville d'Erstein. La ferme et ses dépendances furent arrachées pour permettre l'extension du cinéma en 2000.
Sangeldiss
38, rue du Chat
( ferme disparue )
Cette ferme fut probablement construite en 1797 par Francois Antoine Nartzer époux de Köhler Marie Thérèse. Propriétaire de plusieurs immeubles, il semble qu’il ait loué cette ferme, ainsi que ses descendants.
En 1871, Ignace Mey racheta la ferme, pour son usage professionnel de calfat située à proximité immédiate de son beau-père le calfat Francois Michel Rapp. Cette exploitation était à l’origine destinée au fils Michel mais celui-ci est décédé à 30 ans.
Paul Fassel a acheté cette ferme en 1923 à Robert Mey fils d’Ignace qui y exerçaient le métier de calfat.
Le nom de ferme vient d'un ancien locataire se nommant Sangel Diss (abréviation de ?).
La famille Fassel était la dernière à exploiter cette ferme. Les dépendances ont été démolies et une maison a pris la place en 1966.
Paul Fassel a été, de longues années, "Suisse" auprès de la paroisse Saint Martin. On le voit ci-contre en costume de fonction.
Le sacristain qui porte un costume d’apparat lors des cérémonies religieuses est appelé « suisse d'église ». Il ouvre notamment les processions en faisant sonner sur le dallage la hampe de sa hallebarde ou le fer de sa canne à pommeau d'argent. Il assure la police du culte et fait régner la discipline dans les rangs.
s' Velcker's
1, Impasse Spenner
( ferme disparue )
A la fenêtre, Welcher Louise née Bechtel.
Devant la maison ses quatre filles Marguerite, Marie, Germaine, Jeanne et sa soeur Le Quemener Marthe née Bechtel.
La ferme aurait été construite fin XVIIIème par Francois Antoine Vockert époux de Vogeleisen Madeleine puis elle a été exploitée par leur petit-fils Joseph Kientz.
Fin XIXème c’est Jean Philippe Welcker époux de Kaag Elisabeth qui en prit possession.
Cette maison à colombage a été démolie en 1964 car ses fondations ne supportaient plus le poids de la charge. Et remplacée par une maison en dur.
C'est Boerewanger Bernard son gendre qui a mené l'exploitation agricole jusqu'en 1975.