s' Spenner Nandel
1, rue du Couvent
A l'origine la ferme semble avoir été construite en 1747 par Antoine Ringeisen époux de Syfrid Elisabeth. Ensuite la ferrme est allée à son petit-fils François Michel. Il est à noter que le frère de Michel, Georges Ringeisen, a pris possession de la ferme contigüe vers la même époque. La ferme a été cédée vers 1900 à Wilhelm Ferdinand Spehner puis au père de Georges Schroetter son actuel propriétaire.
s' Blum's
1, rue des Fleurs
Cette ferme est passée de mains en mains. Le poteau cornier indique la date de construction de 1728. A cette époque Laurent Eckenbuhl époux d'Appolonie Ostwalth l'aurait fait construire pour la dot de leur fille Anne Marie lorsqu'elle épousa Mathieu Kieffer en 1730. Leur petite-fille Hélène Kieffer épousa François
Antoine Blum le maître d'école.
La ferme fut acquise par la famille Volck vers 1890.
s' Hellmann's
2, rue des Fleurs
Cette ferme aurait été construite en 1833 par Florent Kieffer époux de Marie Geneviève Riehl. Son arrière-petite-fille Marie Kieffer a épousée Martin Antoine Hellmann, grand-mère de Jean Paul Hellmann l'actuel exploitant, dernier berger
d'Erstein.
s' Hausse
3, rue des Soeurs
La maison et ses dépendances semble avoir été acquise avant 1830 par Martin Hauss (1787-1857) et après son mariage avec Marie Elisabeth Heym (1782-1849) fille du cordonnier François Joseph Heym . C'est seulement vers 1890 que François Joseph
Hauss (petit-fils du précédant) que la maison fut transformée en ferme.
Elle fut exploitée jusqu'en 1963 par Théophile Deschler époux d'Alice Hauss.
s' Vogeleis
1, rue des Jardins
Cette ferme a été construite à la fin du 18ème siècle par Martin Vogeleisen en vue de son mariage avec Catherine Lorber de Kogenheim.
Elle a toujours été exploitée par la famille Vogeleis jusqu’au mariage de Marguerite avec Eugène Ringeisen en 1946.
La ferme est actuellement exploitée par Marlène l’épouse de Pierre Ringeisen.
La photo a été prise en 1900.
s' Leihe Sepp
2, rue du Capitaine Da
Il semble que cette maison ait toujours appartenue aux Offenstein. Ils y exerçaient le métier de forgeron et de maréchal-ferrant de père en fils. Le dernier de la profession fut Georges Offenstein (1647-1722). Son fils Georges (1684-1736) la transforma en ferme.
Plusieurs membres de la famille y habitaient en communauté dont Francois Joseph époux de Catherine Reibel qui y tenait un débit de boisson « Zum Heide » (son fils le général et baron d'empire François Joseph Offenstein y serait né).
Le surnom de la maison provient probablement de
« Heide'Sepp » déformé phonétiquement par la suite en « L'eihe Sepp »...
s' Rauel Nandel
15, rue du Général de Gaulle
La maison daterait de 1746 et aurait été construite par Adam Kientz (Originaire de Hipsheim) époux de Catherine Kopff.
Après la succession de son fils Joseph, son petit-fils Joseph a du vendre vers 1860 à Martin Raul époux de Marie Scholastique Schmitt père de Ferdinand (Nandel) qui a donné son surnom à la
ferme.
C'est Eugène Wollenschneider qui fut le dernier exploitant de cette ferme jusqu'en 1992.
s' Fraulob's
18, rue du Général de Gaulle
La construite à cet emplacement appartenait à l'origine à Joseph Hilt décédé en 1863 sans postérité.
C'est vers cette date que Martin Fraulob acquiert probablement la propriété.
Pour l'anecdote, son petit-fils Antoine outre agriculteur était également « Prévôt d'armes » en escrime et a créé la section d'escrime à la SGE.
La famille est originaire d'Hindisheim.
s' Neff's
32, rue du 28 Novembre
Une ancienne ferme se dressait à l'emplacement de la ferme actuelle.
Elle avait été érigée par Francois Neff (décédé accidentellement en 1747) originaire de Matzenheim, époux de Marie Vogeleisen.
La ferme actuelle fut construite en 1842 par Martin Neff (arrière-petit-fils de François ) qui épousa Marie Louise Esser.
La petite-fille de Martin, Marie Léonie,épousa Philippe Hertzog (instituteur) dont la fille Joséphine se maria avec François Busser.
A côté du portail se dresse un Bildstock. Il est orné d’une croix et d’une piéta. Ce Bildstock a été érigé en mémoire de Francois Neff. Inscription FN/1747
La ferme fut exploitée par Charles Neff jusqu'en 1923.
s' Fassel's
7, rue des Bergers
Fassel Eugène s’occupa de l’agriculture jusqu’en 1974. Le bâtiment d’habitation est inséré entre la rue du 28 Novembre et celle des bergers. Son étable se trouvait en face de sa maison, ce qui l’obligeait à traverser la rue pour nourrir ses bêtes.
En face de cette ferme se trouvait une forge. Cette entreprise a été créée en 1934 dans un ancien corps de ferme par Jean Rohmer maître-forgeron et maréchal-ferrant.
A cette époque, le monde agricole et rural du Pays d’Erstein, ainsi que le machinisme agricole était alors en pleine expansion et donnait beaucoup de travail à cet artisan spécialisé dans la forge.
C’est son fils Bernard qui prit sa succession de 1950 à 1967.
d' Untere Zieglerei
Krafft
La ferme dite Tuilerie d’en bas (par opposition à la « Tuilerie d’en haut », actuellement la ferme Voelkel) se situe à Krafft à l’orée de la réserve naturelle nationale de la forêt d'Erstein. Construite au 15ème siècle, elle appartenait à l’origine à la municipalité d’Erstein.
La tuilerie est citée dans les actes en 1516 comme appartenant à Diebold Kneyber présentée comme « tegulator » (tuilier). Le logis tel qu’il se présente actuellement est de 1777. Le puit daté de 1774 et une dalle de grès de 1777 avec emblème de tuilier (remployée dans les écuries) permettent de supposer que le logis a été reconstruit autour de ces dates.
La photo ci-dessus a été prise dans les années 1950.
d' Schloffer
7, Impasse des Charpentiers
D’après l’inscription sur le poteau cornier cette maison fut construite en 1720. Nous supposons que se soit Michel Syfried époux de Anne Kremp
qui l’ait fait construire en dot pour sa fille Elisabeth qui épousa en 1725 Antoine Ringeisein originaire d’Ebersheim. La ferme fut exploitée par la famille Ringeisen jusqu’en 1993.
Léon Ringeisen était le dernier à y avoir habité. Après sa mort, la Ville d’Erstein acheta la propriété en 1996 et transforma le logis en logements sociaux. Certains bâtiment du corps de ferme existent encore et servent de dépôt.
L’origine du surnom de la ferme d’Schloffer (le dormeur) tient à ce qu’un Ringeisen de cette famille avait la réputation d’être toujours le dernier à sortir aux champs, laissant aux persifleurs de quoi railler.
s' Bader's
4, rue du Bruhly
Sont présents sur la photo devant la maison : un commis, SPIEGEL Raymond, FENDER Jean, BADER Jean- Paul, BADER Cécile, FENDER Marguerite, BADER Annette.
Cette maison a été construite par Jean-Baptiste BADER au début du siècle. Ce fut la première ferme du quartier du Brühly. BADER Paul qu'on surnommait le «Maire du Brühly» (de part sa ressemblance physique au maire d'Erstein Jean-Philippe
BAPST) et son fils Jean-Paul menèrent l'exploitation agricole et s'occupaient du voiturage.
Ils vidaient les fosses septiques, transportaient les ordures ménagères et en hiver livraient du bois aux particuliers.
Burger Donni
14, rue des bergers
Le poteau cornier démontre que la maison a été construite en 1780.
Cette poutre généralement en chêne était offerte par la mairie. Sur la poutre d'angle de la grange les noms de BURGER Antoine et de WITZ Elisabeth de Westhouse sont cités. Il est à noter qu’Antoine est le grand-oncle de Jean Philippe Burger l’entrepreneur de travaux publics.
Le nom de ferme Burger Donni (diminutif d’Antoine) tient son origine de cet ancien propriétaire.
Aujourd'hui c'est Alice et Arsène BINGERT qui ont repris l'exploitation et se sont spécialisés dans l'agriculture biologique. Leurs spécialités sont les asperges, le jus de pommes, les pommes de terre, la choucroute.
Arsène est toujours l’appariteur (Bott) de la confrérie des agriculteus d’Erstein, la plus ancienne d’Alsace encore en activité. Ses statuts remontent à XVIème siècle.
s' Obrecht's
23, rue du 28 Novembre
La ferme a été construite en 1926 par ANDRES Jules, propriétaire également de la scierie voisine (place de la Scierie) qui fut démolie par la ville d'ERSTEIN en 1980. Cette ferme fut exploitée jusqu'en 1981.
OBRECHT Joseph ancien «BOTT » (appariteur) de la corporation des agriculteurs avait acheté cette ferme à HELLMANN Ignace en 1955.
Pendant la 2ème guerre mondiale, les chevaux furent réquisitionnés. On utilisa alors des boeufs pour les travaux des champs. Et c'est OBRECHT Joseph qui se chargeait d'initier les boeufs aux différentes tâches agricoles.
s' Volcke Sepp ou s' Hellmann's
3, rue du Chat
Sur le cheval Volck Joseph. Derrière la grille, Hellmann Joseph tenant son fils Robert dans ses bras.
Joseph Volck était parrain de la cloche dite de sel «Sainte Marie» lors de la cérémonie de la bénédiction des cloches d'Erstein et de Krafft le 19 novembre 1922. Chaque cloche avait deux ou trois parrains et marraines.
La ferme a été construite début du XIXème siècle probablement par Georges Ignace Volck époux de Mathis Ursule. Le corps de ferme a été transformé en 1900 et on a ajouté une extension en dur au logis à colombage.
L’exploitation de la ferme s’est arrêtée avec Robert Hellmann (fils de Virginie Volck). C’est sa fille Marguerite épouse de Jean Louis Krauss qui en sont actuellement les propriétaires.
s' Wangler's
22, rue du Général de Gaulle
La maison daterait de 1767 et aurait été construite par Jean Martin Ringeisen (1739-1803) époux de Walter Marie Madeleine. C'est encore son petit-fils Francois Joseph qui en était propriétaire en 1833 et qui l'aurait par la suite cédé aux Wangler.
Le surnom de la ferme vient du nom de la famille d’André Wangler (originaire de Mönchwiller en allemagne), laboureur de son état, son épouse de Françoise Kopff et de leurs fils et successeur Ignace.
s' Ostertag Yerri
24, rue des Bateliers
Cette ferme a été reconstruite au début du XIXème par Yerri (Georges) Ostertag dit le vieux agriculteur pour son activité d’écorcheur et d’équarisseur. Après traitement les carcasses d’animaux étaient jadis enfouies dans un grand pré hors du Flecken (bourg) situé dans la Schlaemmer Sackgasse (actuellement rue de Haguenau).
Le patronyme Ostertag est celui d’une très longue lignée de Maîtres des hautes (bourreau) et basses œuvres (écorcheur et équarisseur) alsacienne.
Pour l’anecdote, l’ancienne maison du bourreau se trouvait toujours à l’écart du bourg. Celui du moyen-âge à Erstein habitait, premier point curieux, dans une masure située dans l’ancienne rue du maître des hautes et basses œuvres (rue des bateliers) ; deuxième point curieux ; dans laquelle il n’y eu jamais de bateliers mais deux Schiffbayer (calfats) du côté du chemin de l’abreuvoir du bourreau…. La rue fut débaptisée suite à une pétition des riverains qui honnissaient son appellation.