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Du Bois...

La graine semble très simple, alors qu’elle renferme une extraordinaire quantité d’informations programmées. Elle possède par ailleurs une sorte de volonté, celle de germer, de surgir de terre et de grandir, et aussi de progresser dans le temps. Une graine est reliée à tous les arbres qui l’ont précédée et aux plants qui pousseront à partir d’elle. Ainsi va la nature….

La taxinomie est la science qui s'est attachée à établir la classification du vivant et notamment les arbres. Dans le jargon des forestiers, une essence forestière désigne généralement une espèce d'arbre. Le bois d'œuvre est celui qu'on utilise pour la construction de charpentes de maisons et pour la fabrication d'une multitude d'autres produits, souvent liés à la construction et à la rénovation résidentielles.

Le bois est présent partout dans la maison à pan de bois : charpente, murs, cloisons intérieures, revêtements de certaines parois, planchers, escaliers…

Différentes essences de bois, exclusivement autochtones et essentielles à la construction des maisons à pan de bois, constituent nos forêts, celles des Vosges ou de la Forêt Noire. Ces différentes essences sont parfois utilisées de façon complémentaire dans une même construction. Un approvisionnement local est privilégié.

Il y a d’abord le Chêne, qui offre des bois courtsparfois noueux et courbes. Dense et dur de bonne qualité mécanique à la compression, il résiste à de fortes charges, ainsi qu’aux intempéries ou encore aux attaques fongiques et bactériologiques, ainsi qu’aux insectes xylophages. L’utilisation  de ce bois est privilégiée pour les poteaux, les sablières murales ou les chambranles de fenêtres. Son utilisation est privilégiée sur les pièces de charpentes verticales. Matériau noble, il est plus présent dans les maisons les plus aisées. On l’utilise également en menuiserie.

Il y a ensuite les résineux, comme le Sapin, ou l’Epicéa. Leurs troncs droits offrent des bois de grande longueur. Ce bois tendre est surtout utilisé pour les poteaux de fond, les solives de   plancher et les pièces de charpente essentiellement disposées à l’horizontale.

Enfin, il y a le Pin sylvestre, le Hêtre, le frêne ou encore plus rarement le Mélèze.Ces bois ne rentrent pas dans  la conception de l’ossature de la maison alsacienne. Ils sont utilisés pour l’aménagement intérieur : lambris , escalier et autre alcove.

A noter, certaine maison comportent des éléments en peuplier. Son utilisation se limite aux pièces placées en hauteur (grenier) ou demandant une certaine souplesse.

L’abattage est effectué principalement en automne et en hiver, hors sève. Au moyen d’une cognée, d’une scie passe-partout et de coins, l’arbre est abattu, puis ébranché.

Depuis les forêts de montagne, le bois, en grume ou en stère (pour le bois de chauffage), est transporté à l’aide d’une Schlitt, un traineau retenu et guidé par le schlitteur. La Schlitt glisse sur un chemin en bois (Schlittweg). Ce moyen de transport est progressivement abandonné au début du 20e siècle.

Le transport du bois par flottage :

Le flottage existe depuis la fin du 13e siècle et a longtemps été un moyen de transport privilégié. Il allie la force motrice de l’eau aux propriétés de flottabilité du bois. Il se fait habituellement au printemps quand les niveaux d’eau sont le plus élevés. Les pièces de bois sont assemblées avec des liens (ou harts) en bois flexible pour   former des radeaux, dirigés avec des gouvernails et des perches. Plusieurs radeaux peuvent être réunis pour former des trains de flottage.

Ce moyen de transport disparaît autour de 1900, suite au développement des réseaux routiers et ferroviaires.

Le voiturage, avec l’aide d’un chariot à quatre roues, tiré par des animaux de trait, permet de transporter le bois sur de courtes distances. Ce mode de transport est souvent combiné au flottage.

Il s’agit maintenant de transformer les grumes en bois d’œuvre pour la construction. La première étape est l’équarrissage, qui consiste à transformer une grume cylindrique en une poutre avec des faces planes et perpendiculaires entre elles.

Ce travail se fait en général sur du bois vert, peu de temps après l’abattage. Le charpentier utilise principalement deux outils : la hache et la doloire. Il peut combiner ce façonnage à un équarrissage réalisé avec une scie de long, manœuvrée par 2 ou 3 personnes, une technique utilisée plus rarement.

Pour la fabrication de planches, on utilise des scies hydrauliques, entraînées par des roues à aube.

Les scieurs de long

Les scieurs de long débitaient les troncs d'arbre en planches. Ils œuvraient par paire : le Chevrier était monté sur le tronc, lui-même posé sur la chèvre, tandis que le Renard ou Renardier, son compère, tirait la scie. Certains arbres trop courbés obligeaient à une coupe qui n'était pas droite. On observe cela dans certaines maisons anciennes dans lesquelles les sablières sont courbées

À propos de Fibois Grand Est

L’interprofession du Grand Est regroupe les acteurs de la filière forêt-bois et a comme principales missions de :

• Définir la stratégie et structurer la filière régionale
• Susciter les synergies et partenariats entre les acteurs de la filière
• Représenter et défendre les intérêts de la filière auprès des institutionnels et des partenaires
• Être le porte-parole de la filière
• Promouvoir la forêt, le bois, les entreprises, les produits, les savoir-faire régionaux et les métiers
• Collecter les données stratégiques et économique de la filière, informer et alerter les professionnels et les partenaires Fibois Grand Est

Fibois Grand Est dispose de 3 antennes territoriales à Châlons-en-Champagne (51), Heillecourt (54)  et  Schiltigheim (67).

L'Association Nature Ried d'Erstein

L’Association a pour but de promouvoir le respect et la protection de l’Environnement par tous les moyens jugés opportuns et de :

• Réunir  les volontés et les efforts en vue de protéger la nature dans tous les domaines : sol, sous-sol, air, eau, flore, faune, sites, paysages, afin d'en préserver l’intégrité et l’originalité.
• Élaborer des plans de protection ou de renaturation de sites, du patrimoine naturel et architectural. Dans ces formes de protection doivent être comprises l’acquisition ou la location des zones à protéger.
• Être attentif à toute action modificatrice ou destructrice entreprise sur un domaine naturel et exiger d’être consulté officiellement à propos de l’élaboration de tout projet risquant de modifier le milieu naturel.
• Entreprendre des recherches et des expertises sur tout sujet relatif à la pollution du sol, de l’eau, de l’air, à l’état de la flore et de la faune, ainsi qu’à la pollution esthétique et sonore.
• Engager et entretenir des relations avec les autorités et les organismes directement ou indirectement concernés.
• Proposer des mesures législatives, d’une part pour adapter aux circonstances actuelles celles qui existent, d’autre part pour élaborer de nouveaux textes de protection de la nature.

Ancienne « Gemeindehaus » d’Erstein (mairie) datant de la première moitié du XVIIème et    démolie en 1924 .

Devant l’état de vétusté avancé, la municipalité a pris, en date du 22.02.1924, la décision de faire construire une nouvelle mairie, en lieu et place de l’ancienne, selon les plans de l’architecte d’arrondissement Cromback. Dans la cave de la nouvelle mairie furent aménagés les bains municipaux (4 cabines-bains et 5 douches). Au rez-de-chaussée se trouvait la grande salle d’adjudication, la caisse d’épargne, le bureau de police et la perception. A l’étage, la salle du conseil, l’administration de la commune, la bibliothèque, les archives, le bureau de l’urbanisme. L’ensemble du bâtiment était chauffé par un chauffage central à bois en des radiateurs en fonte.