Le corps des Sapeurs-Pompiers
Bien que centenaire depuis 1949, le Corps des Sapeurs-Pompiers d'Erstein se compose d'hommes jeunes, d'une moyenne d'âge de 35 ans, issus de toutes les classes de la population: artisans, commerçants, employés, ouvriers et paysans, tous animés de la même devise:
SAUVER OU PÉRIR.
Sur le plan Effectifs, le Corps se compose de 50 hommes répartis en 6 équipes commandées par 5 officiers, soit:
Sur le pian Matériel, le Corps dispose d'un parc de matériel imposant très spécialisé.
Ainsi comme Centre de Secours et au titre du Service d'Incendie du Département, le Corps d'Erstein dessert:
D'autre part la Ville d'Erstein possède en propre, pour le service du Corps:
Il est utile de souligner la nécessité de spécialisation que réclame la mise en service rapide et efficace de tout ce matériel.
Seule une formation théorique consciencieuse ainsi qu'une pratique incessante jusque dans les moindres détails nous confère l'assurance d'un travail bien fait, utile, rapide et efficace.
Tous nos hommes, sapeurs et gradés y veillent en suivant avec assiduité des cours de:
Pour donner une idée du temps passé service commandé; prenons, par exemple, les activités de l'année 1966:
Interventions locales:
Interventions au titre du Centre de Secours:
Participations diverses.
L'année 1966 a été relativement calme sur le plan des interventions, et pourtant hommes et matériel ont eu amplement matière à être de service, tant pour des cas, sérieux que pour, des execices de routine. Le matériel s'est avéré en bon état et parfaitement efficace, prouvant que les deniers de la Ville et des Services du Département avaient été-dépensés à bon escient.
Les hommes, pour leur part, ont passé bien des heures au service de la communauté, sacrifiant à' titre strictement volontaire et sans aucune rétribution leurs loisirs et, bien souvent, en cas d'intervention, leurs activités professionnelles et leur sommeil, se mettant souvent, eux-mêmes en péril pour sauver la vie ou les biens d'autrui. Le seul salaire qu'ils acceptent en toute simplicité est l'estime, la sympathie et la compréhension qui leur est spontanément témoignée par leurs concitoyens.
La révision du plan de circulation
Il aurait été étonnant qu'Erstein échappe aux soucis créés par les problèmes de l'automobile dans la ville.
Il fut un temps où la présence des automobiles constituait une parure pour une cité. Leur nombre, relativement faible, apportait un cachet moderne à son allure urbaine. Une automobile au milieu des fiacres, des charrettes et des fardiers, quelle aubaine pour la curiosité des jeunes et des vieux!
Tout ceci a bien changé. La multiplication des engins à moteur: motos, automobiles et poids-lourds, a certes apporté une grande amélioration à la facilité d'échange de biens matériels et culturels des hommes, mais elle a introduit le conflit «Ville — circulation». Nous ne risquons pas de nous tromper en affirmant que ce conflit ira en empirant. Notre bonne Ville d'Erstein s'est donc trouvée elle aussi devant le seuil critique où ce conflit devenait préoccupant. C'est pour cette raison que Monsieur RIEHL, notre maire, a pris l'initiative de créer une Commission de la circulation pour résoudre les problèmes qui se posent à notre cité.
Cette commission a vu le jour le 27 septembre 1965. Le Maire a tenu à ce que les usagers de la route y soient bien représentés au côté des techniciens. La Commission a donc été formée comme suit:
Président:
Secrétaire:
Représentants des usagers de la route:
Techniciens de la voirie:
La Commission n'a qu'un caractère consultatif. Toutes les propositions sont soumises au Conseil Municipal, qui en décide.
Entre la date de sa création et le 19 septembre 1966, la Commission s'est réunie sept fois. Son premier travail a été d'analyser les problèmes appelant son attention. Elle les a classés dans les catégories suivantes:
En exécution de ce plan de travail plusieurs études ont été présentées par la Commission au Conseil municipal, dont il ne sera cité que les principales:
Classification des rues en fonction de leur importance.
1. Voies de première importance:
2. Voies de seconde
3. Voies de troisième importance:
4. Voies de moindre importance:
Classement des carrefours.
sont les
1. Carrefours dangereux (signe rectangulaire sur le plan) :
2. Carrefours de seconde importance (signe triangulaire sur le plan) : 6 carrefours.
3. Carrefours de troisième importance (circonférence sur le plan): 8 carrefours.
Ces études ont permis à la Commission de la circulation de présenter au Conseil municipal plusieurs propositions de réglementation de la circulation et de plans de travaux, dont nous ne citons que les plus importants.
Le plan des travaux d'aménagement topographique sont les suivant:
1. Croisement de la RN. 426 et du CD. 288 près du cimetière et de la place du Collège.
Ces travaux sont en partie du res sort du Service des Ponts et Chaussées. Leur étude a été faite, les travaux adjugés et le chantier débutera au (MW de mars 1967.
2. Débouché de la petite-rue de l'Eglise sur la rue du Capitaine-Da.
Les travaux ont été étudiés par le service de la voirie municipal. Ils ont été adjugés et seront entrepris au, courant de mars 1967.
3. Croisement des C.D. 288 et 988 et de la rue du Printemps.
Les travaux financés par le Département ont été achevés au début de l'année 1967.
4. Bifurcation du C.D. 988 et de la rue de la Dordogne vers le pont de de l’Ill.
La signalisation de direction et des balises ont permis d'aménager les lieux.
5. Aménagements de signalisation horizontale, passages pour piétons.
Cette signalisation a été exécutée aux carrefours suivants:
Un important programme de création de stops, de. sens interdits et d'interdiction de circulation automobiles, ainsi que l'implantation de la signalisation correspondante, a été proposé à l'acceptation des édiles. Il s'agit des interdictions suivantes:
1) Stops.
2) Sens uniques.
Interdiction à la circulation automobile.
Signalons également l'examen du stationnement en certains points très localisés. Les stationnements, de caractère abusif, sont provoqués par la présence de services publics et d'exploitations commerciales ou artisanales. Les solutions recherchées ont été dictées par le souci de concilier l'intérêt général et les intérêts particuliers.
La réglementation du Stationnement envisagée est la suivante:
Stationnement à droite, c'est-à-dire du côté opposé du restaurant de KIEFFER Juliette.
Le stationnement unilatéral est à créer sur le côté des magasins AGAM et de M. SCHERER Gilbert.
Stationnnement à créer sur un seul côté (Ouest).
Interdiction totale sur le tronçon entre la rue du Printemps et la rue de l'Hôpital (côté hall d'exposition de M. ZEPP).
Interdiction totale de stationnement du côté du fossé de la Ville, entre le pont et le tournant.
Stationnement interdit dans la rue de la Poste, sauf le tronçon longeant le jardin des P.T.T. (en face des dépendances Vve KUHN).
Citons enfin quelques autres suggestions soumises à la sagacité du conseil municipal et concernant des projets en cours:
Après cette longue énumération d'un caractère tant soit peu aride, qu'il nous soit permis d'avancer ces quelques considérations d'ordre général.
En conclusion, l'automobile et les problèmes de la circulation qui en découlent demeureront. Le nombre des véhicules, par suite de leur democratisation, ne cessera de croître. Cet accroissement exigera l'augmentation des longueurs de voies mises à la disposition des usagers. Une des solutions sera la création de déviations et de nouvelles voies de dégagement. Il exigera également une discipline accrue et, sévère de la part de l'usager et l'utilisation «sage et civilisée» de l'automobile.
Dans nette affaire n'oublions pas le piéton, l'homme qui a les mêmes droits que l'automobiliste et à qui devra être réservé dans la cité future une aire d'évolution de plus en plus grande et agréable.