des aubergistes, restaurateurs,
cabaretiers et cafetiers
On a pu relever aux archives les listes suivantes
Liste nominative de 1846
Ferdinand Esser cabaretier au 16 quartier Werd
François Louis Neff
cafetier au 48 quartier Werd
François Joseph Walter; brasseur au 62 quartier
Werd
Jean Wach, cabaretier au 64 quartier Werd
Ignace Georges Golling cabaretier au 199 quartier Werd
François Antoine Daller cabaretier au 148 quartier Werd
Jean Philippe Ringeisen aubergiste au 18 quartier Werd
François Joseph Burgel cabaretier au 19 quartier Bleu
J Andre Wagner brasseur au 9 quartier Blanc
Jean Blum cabaretier au 19 quartier Blanc
Georges Kuhn cabaretier au 98 quartier Blanc
Joseph Geyer cabaretier au 136 quartier Blanc
Liste nominative de 1856
Jean Philippe Ringeisen aubergiste au 17 quartier Werd
Louis Jean Baptiste Neff cafetier au 55 quartier Werd
jean Wach, cabaretier au 69 quartier Werd
Louis Offenstein aubergiste au 81 quartier Werd
Xavier Reibet cabaretier au 112 quartier Werd
François Antoine Deller cabaretier au 165 quartier Werd
Ignace Georges Golling cabaretier au 169 quartier Werd
Antoine KIentz cabaretier au 83 route impériale
Martin Witt cabaretier au 9 quartier Blanc
François Antoine Blum aubergiste au 12 quartier Blanc
François Joseph Bürgel cabaretier au 24 quartier Blanc
Georges Kuhn cabaretier au 69 quartier Blanc
Georges Zaegel cabaretier au 165 quartier Blanc
Liste nominative de 1861
Aloïse Reibel aubergiste au 1 quartier Werd
Cath. Poulet vve Nardin cafetière au 2 quartier Werd
M.A. Schnee vve Ringeisen aubergiste au 17 quartier Werd
Marie Josephine. vve Offenstein aubergiste au 53 quartier Werd
Louis Neff cafetier au 55 quartier Werd
Jean Wach aubergiste au 70 quartier Werd
Joachim Reibet cabaretier au 112 quartier Werd
Georges Golling cabaretier au 169 quartier Werd
Amand Kuhn cabaretier au 193 quartier Werd
Martin Will cabaretier au 9 quartier Blanc
Antoine Blum cabaretier au 12 quartier Blanc
Louis Koesler cabaretier ?
Antoine Golling ( ?) au 109 quartier Rouge
Antoine Kintz cabaretier au 1 route imperiale 83
Georges Schmitt cabaretier à Krafft
Liste nominative de 1866
Aloise Reibel cafetier au 1 quartier Werd
Louis Neff cafetier au 56 quartier Werd
Antoine Reibel aubergiste au 52 quartier Werd
Jean Wach cabaretier au 70 quartier Wird
Joachim Reibel cabaretier au 112 quartier Werd
Adam Kuhn cabaretier au 193 quartier Werd
Antoine Blum aubergiste au 12 quartier Blanc
Louis Koesler cabaretier au 69 quartier Blanc
Georges Milly cabaretier au quartier Rouge
S. Blum cabaretier au quartier Rouge
Antoine Kintz cabaretier au 1 route impériale 83
Nizette Wunderlich cabaretier à la gare
André Stippich cabaretier à Krafft
«Par définition c'est une marque extérieure de propriété et d'industrie, ou par extension, disons encore que c'est une image qui a pour mission, de par sa forme, son symbole, son pittoresque, d'attirer le regard d'abord, de renseigner ensuite.
L'effrondrement de l'empire romain amène invasions et misères ; plus de tavernes donc plus d'enseignes. Aussi faudra-t-il attendre jusqu'au Moyen Age pour revoir une nouvelle floraison de ces auberges ou gîtaient pêle-mêle pèlerins et commerçants, dont le trafic s'intensifiait toujours.
Il fallait à ces maisons hébergeantes un signe distinctif, une enseigne «parlante» compréhensible aux voyageurs même illettrés ; c'est ainsi qu'elles arboraient tout simplement un cercle de tonneau suspendu à un clou près de la porte d'entrée. Ce cercle sera remplacé plus tard par une couronne de verdure ou par une canette d'étain ; le principe de l'enseigne était réinventé.
Progressivement, le clou de suspension s'allonge, il a besoin d'un support, d'où naissance de la console. Le départ était donné, durant de nombreux siècles se créeront une multitude d'images qui seront forgées dans du fer plat ou carré, ou découpées dans de la tôle ou du bois pouvant être peint.» (Extrait de Saisons d'Alsace n° 3 - 1962 article de R. Henniger : L'enseigne d'auberge en Alsace).
On pourrait classer le choix des aubergistes concernant les enseignes selon différents groupes :
1) selon l'origine biblique
Très souvent ces enseignes ornaient des auberges situées non loin d'un sanctuaire.
2) selon les légendes
3) A la gloire des métiers
4) Les animaux et les plantes
5) Des calembours
La panoplie n'est pas épuisée puisqu'il y avait aussi des auberges portant le nom de l'exploitant (Heydewirt) et puis tous les sobriquets dont la population rurale est toujours friande, ex : zum Mûre Dick (le gros maçon).
Ces enseignes, souvent réalisées au fer forgé ou à la tôle travaillée, sont parfois des chefs d'oeuvre, il serait dommage de ne pas les tenir en honneur, On les a peint en couleurs voyantes pour qu'elles se détachent bien de la maison et soient visible de loin ; c'est le blanc et le dore, le rouge et le vert... Le boeuf est rouge, l'agneau est blanc, l'ours blanc ou noir, l'aigle est doré de même que la fleur et bien sur la couronne. Puis il y a l'arbre forcément vert et qui rappelle l'ancienne couronne de sarments de vigne des tavernes romaines.
Le sujet est inépuisable, En passant devant les restaurants nous lisons mille fois ces dénominations bien connues sans nous rendre toujours compte qu'elles représentent aussi une petite partie de notre patrimoine, elles auront été rarement choisies à la légère et nous sommes sûrs que chacune d'elles cache sa petite histoire pour ta transmettre à la postérité.